Adobe vient de mettre à la disposition des développeurs une version alpha de son lecteur universel, connu sous le nom de code Apollo. La vocation de ce produit, qui exploite notamment les technologies Flex et Flash issues du rachat de Macromedia, est de permettre l'exécution d'applications Internet « riches » en ligne et hors connexion. Ces applications pourront tirer parti des formats d'affichage et langages de développement Flash, Flex, HTML, JavaScript et Ajax. La version alpha, proposée pour les postes sous Windows ou MacOS, s'accompagne d'un kit de développement apportant un set d'outils fonctionnant par lignes de commandes pour développer et exploiter des applications Apollo. Adobe indique qu'il est par ailleurs possible d'utiliser l'environnement de développement intégré de son choix. L'un des intérêts du moteur d'exécution Apollo, c'est de pouvoir exécuter hors ligne, sur le poste de travail, des applications réalisées avec des technologies Internet standard. Kevin Lynch, senior vice président d'Adobe, architecte logiciel en chef, précise que la version alpha permet de recourir à HTML, Flash et Ajax pour bâtir des applications, mais qu'elle ne dispose pas de toutes les fonctionnalités de la version définitive, prévue pour le second trimestre de cette année. Il ajoute que le support d'Ajax sera notamment amélioré dans le produit final. Une version bêta d'Apollo sera proposée dans l'intervalle, cet été. Apollo a déjà été utilisé par la société EffectiveUI, afin de construire, pour le compte du prestataire eBay, une application à exploiter hors ligne. Celle-ci permet d'utiliser le site d'enchères sans être connecté à Internet. Mais elle est automatiquement mise à jour dès que la connexion est rétablie. Sur le même sujet : -Pas d'Apollo pour Linux dans un premier temps -Rencontres développeur Adobe