Alors que Fortune vient de publier un article revenant sur la santé de Steve Jobs (qui a souffert d'une forme rare de cancer du pancréas en 2003 et l'a caché à ses actionnaires pendant neuf mois), les dirigeants d'Apple se sont retrouvés face à l'assemblée générale de leurs actionnaires. L'une des principales questions posées a porté sur la succession de Steve Jobs à la tête d'Apple. Flanqué de son directeur exécutif, Tim Cook, et de son directeur financier, Peter Oppenheimer, l'actuel PDG s'en est tiré par une pirouette : « On m'a déjà posé cette question auparavant. Si je me fais écraser par un bus, j'espère qu'il n'y aura pas de fête. » Précisant tout de même qu'il rentre dans les attributions du conseil d'administration de s'assurer que tous les cadres dirigeants peuvent lui succéder. Pour les observateurs extérieurs, Tim Cook, qui est déjà en pratique le numéro 2 de la firme, est le mieux placé dans la course à la succession, malgré son manque de charisme. Pour le magazine Barron, le départ de Steve Jobs d'Apple - volontaire ou non - coûterait 16 Md$ à la société en capitalisation.