Après trois mois de cour assidue, émaillée de rencontres officieuses, de menaces et d'offres revues à la hausse (33 $ par action, contre les 31 $ initialement proposés), Microsoft a tout bonnement tourné le dos à Yahoo, estimant pouvoir se passer de l'aide du pionnier de la recherche en ligne. Même Bill Gates, co-fondateur de la société, a déclaré que Microsoft se concentrait désormais sur une stratégie axée autour de l'indépendance. Microsoft fourbit ses armes Indépendance ? Pas si sûr que ça. Microsoft bataille fermement pour augmenter sa part de marché sur le secteur de la publicité en ligne. La marge de l'éditeur se cantonne à ce jour à une peau de chagrin. L'énormissime Google écrase en effet sur son chemin tout concurrent potentiel, à grand renfort de services professionnels et grand public. Dépité sans l'avouer, Microsoft tente une approche vers Facebook, le réseau social dans lequel il a investit 240 M$, et même AOL, ennemi juré de Yahoo. La saga continue...