Selon Ian Forsyth, « la puce Cortex-A53 d'ARM affiche un plus petit noyau et offre les mêmes performances que le processeur Cortex-A9 actuel utilisé dans les smartphones et les tablettes ». Le design de l'A53 est « 40 % plus petit et pourrait servir de base à des processeurs plus compacts et plus économes en énergie ». Les processeurs Cortex-A53 pourraient être intégrés dans des smartphones et des tablettes, et apporteraient l'avantage du support 64 bits, comparé aux processeurs ARM actuels. Les titulaires de licence auront le droit de combiner et d'associer les versions A57 et A53. « Par exemple, dans les serveurs, les noyaux Cortex-A57 pourraient traiter les volumes importants de transactions, tandis que les noyaux A53, plus économes en énergie, pourraient être assignés au traitement rapide d'une transaction quand les serveurs sont en veille », a expliqué Ian Forsyth. ARM fait la promotion de son concept « Big Little » qui consiste à combiner des puces basse consommation à des noyaux haute performance pour assurer un traitement informatique équilibré. Par exemple, un smartphone pourrait intégrer des noyaux haute performance pour gérer les applications exigeantes, et des noyaux basse consommation pour gérer les tâches moins gourmandes en énergie, les appels téléphoniques par exemple.

Ces processeurs Cortex sont basés sur l'architecture ARMv8, annoncée en octobre de l'année dernière. Ces puces succèderont au processeur Cortex-A15, que l'on vient juste de voir apparaître sur le marché dans des terminaux comme le Nexus 10 de Google, lancé cette semaine. Des entreprises comme Nvidia, Cavium et AppliedMicro ont aussi acheté la licence pour le design ARMv8 qu'elles comptent utiliser comme base pour créer leur propre micro-architecture processeur.