Syntec Numérique vient de livrer la 3ème édition de son baromètre annuel sur les PME / ETI qui représentent 80% de ses adhérents. Cet indicateur porte cette année sur des thématiques jugées prioritaires pour ce type d’entreprises, comme l’accès de ces dernières aux marchés publics et privés, leur position face à la sous-traitance, ainsi que leurs relations avec les grands comptes. Premier enseignement de cette étude : 77% des PME du numérique estiment avoir des difficultés à entrer en relation avec un ou de nouveaux grands comptes (contre 75% en 2014). 82% estiment en parallèle que l’accès aux marchés publics leur est difficile, malgré un intérêt qui ne se dément pas (75%). Près de la moitié des PME et ETI interrogées par Syntec Numérique jugent le soutien de l’Etat à la commande publique inexistant, en dépit d’une action réelle. Parmi les axes qui permettraient d’améliorer l’accès des PME et ETI aux marchés publics, figurent la simplification des procédures (99% des sondés), la dématérialisation (86%), les autorisations d’avance (84%) et l’allotissement, c’est-à-dire la décomposition d’un marché en plusieurs lots (83%).

Des signes d'apaisement concernant la sous-traitance

A l’opposé, les PME du numérique ont une perception plus positive des marchés privés. 39% considèrent que l’accès à ces marchés s’est fortement dégradé cette année (contre 63% l’an dernier), 44% pensent que la situation n’a pas changé, et 17% indiquent que le contexte s’est fortement amélioré. Les pratiques condamnées sont principalement la pression sur les prix (85%) et dans une moindre mesure des références excessives (41%). Le baromètre réalisé par Syntec Numérique montre également des signes d’apaisement des PME de l’IT concernant le recours à la sous-traitance. 38% pensent que cette pratique ne profite qu’aux grandes entreprises (contre 50% l’an dernier), 42%estiment que le bénéfice est équivalent, tandis que pour 20%, ce procédé leur est principalement bénéfique. Enfin, les PME du numérique estiment que leurs relations avec les grands comptes sont bonnes (45%), en dépit d’un accès toujours difficile du fait de la politique restreinte de leurs services achats (76%). Pour conclure, 46% avouent avoir des difficultés a trouver un interlocuteur au sein des grands comptes.