Bit9, FireEye et Palo Alto Networks, des sociétés spécialisées dans la sécurité se sont associées pour partager des informations concernant les attaques utilisant des failles zero day. FireEye et Palo Alto Network proposent au sein de leur pare-feu de nouvelle génération une technologie de sandboxing pour tester du code afin de détecter des signes de malveillance et si besoin le faire « exploser ».

Mais quand il s'agit de code d'attaque, « les deux éditeurs ne peuvent pas vous dire ce qu'il fait à la machine, s'il l'a atteint, s'il a été exécuté ou s'il a été arrêté », souligne Eric Schurr, directeur du marketing chez Bit9. Cela implique que les solutions de sécurité travaillent avec des listes blanches pour arrêter les malwares.

Une vigie en quête d'information


Bit9 va mettre à disposition son logiciel Connector pour donner aux clients de FireEye et Palo Alto Networks une meilleure vue de l'impact des menaces trouvées et placées dans les sandbox. L'idée derrière cette technologie de bac à sable est que les fichiers entrants peuvent être activés en toute sécurité ou de les faire « exploser » en provoquant une réponse des logiciels malveillants. C'est une façon de détecter des attaques zero day à travers une analyse non basée sur les signatures.

Cependant, cette technologie n'est pas une ligne de défense infaillible, car beaucoup de pirates trouvent le moyen de contourner cet élément de sécurité. Avec le Connector, Bit9 peut désormais recevoir des alertes sur du code suspect. Il pourra aussi récupérer des fichiers à inspecter et l'envoyer aux deux éditeurs pour les faire exploser, précise Eric Schurr. Le Connector est disponible dès maintenant.