Pour l'instant, SAP dispose d'environ 50 revendeurs pour Business ByDesign et de 40 partenaires dans le domaine du développement, selon Chris Horak, responsable marketing de l'offre. L'éditeur avance doucement afin de parvenir à la meilleure combinaison de partenaires et s'assurer que tous les add-on qui seront développés pourront disposer d'un support.

SAP prévoit différents scénarios de développement autour de ByDesign, allant des applications très verticales plutôt complexes jusqu'aux interfaces utilisateurs alternatives. Suivant les cas, l'application complémentaire sera hébergée par SAP ou par un partenaire, explique Chris Horak. « Si l'add-on exploite nos données, il est logique qu'il réside sur nos serveurs », cite-t-il en exemple.

Analyse de données « In memory » pour la v.2.6

Business ByDesign va également constituer la plateforme sous-jacente pour les applications on-demand que SAP développe en direction de ses grands clients. Mais les développements réalisés dans ce domaine ne semblent pas devoir démarrer avant la fin de cette année.

Parmi les autres apports de la version 2.6 de ByDesign figure le support des terminaux mobiles iPad d'Apple et BlackBerry de RIM. L'application dispose aussi de fonctions d'analyse de données en mémoire. Par ailleurs, SAP compte désormais pousser cette solution hébergée dans les filiales des grandes entreprises. Cela constitue un chargement par rapport au positionnement d'origine de l'offre qui avait été conçu pour les PME. Outre-Atlantique notamment, elle pouvait être perçue comme une réponse à des produits tels que l'ERP on-demand commercialisé par NetSuite.

Depuis le mois d'août, SAP propose plusieurs packs de démarrage autour de Business ByDesign. Outre le coût de la mise en place (de 9 900 euros pour le Starter Package CRM à 34 900 euros pour l'offre PSP destinée aux entreprises de services), l'utilisation du logiciel en ligne va de 79 euros (pour le CRM) à 149 euros (PSP) par utilisateur et par mois.

Pour les logiciels développés par les partenaires, SAP a finalisé un modèle de partage des revenus, a confirmé Chris Horak, mais l'éditeur n'en a pas encore communiqué publiquement le détail.