En annonçant un projet de restructuration qui se soldera par la suppression de 1 500 à 2 000 postes, Cisco Systems intègre la longue liste des contributeurs aux plans sociaux. Selon nos confrère du Wall Stret Journal, les premiers départs ont eu lieu cette semaine, l'équipementier ayant décidé d'engager le processus en supprimant 250 emplois à San Jose (Californie), son siège social, et également à l'international. L'entreprise a indiqué que ces coupes faisaient partie du cours normal de ses affaires et qu'elle souhaitait davantage se concentrer sur des domaines d'activité à forte croissance. Dans une déclaration, le PDG, John Chambers, a précisé que la société évaluait constamment ses priorités et qu'elle avait également pour habitude d'aligner ses ressources dans le cadre de son processus de gestion. Le patron de Cisco a rappelé que cette réorganisation faisait partie d'un projet de réalignement des équipes qui avait déjà été évoqué à l'occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. Selon lui, l'équipementier ne compte pas procéder à une large vague de suppressions de postes car si c'était le cas, les coupes se seraient montées à 10% des effectifs de l'entreprise, qui compte actuellement 67 000 salariés. 1 Md de dollars économisés d'ici fin 2009 Comme beaucoup d'acteurs du secteur des TIC, Cisco est durement touché par la récession mondiale. Au cours de son deuxième trimestre 2009, les revenus de l'équipementier ont reculé d'environ 7,5% par rapport à l'année précédente, à 9,1 Md$, en raison de la baisse de la demande de ses clients. Plutôt que d'engager de grosses réductions d'effectifs pour contrôler ses coûts, Cisco a préféré mettre l'accent sur la réduction de ses dépenses et entend économiser 1 milliard de dollars d'ici à la fin de l'exercice 2009. Pour atteindre cet objectif, Cisco a donc fait une pause sur ses recrutements, mais a également prévu de réduire le budget de ses voyages, de ses événements, de ses équipements et de son marketing, notamment. Reste à savoir quelles seront les conséquences de ce plan dans l'Hexagone, la direction de Cisco France n'ayant pas été en mesure de répondre à notre demande.