En intensifiant la réglementation sur les cookies au début des années 2010, l'Union Européenne a obligé les entreprise à vite se mettre en conformité avec les législations qui ont fleuri dans les différents pays membres. Si elle est de celles qui ont adopté la politique la plus stricte sur le sujet des cookies, la CNIL n'est en effet pas la seule à avoir statué sur le sujet. D'autre organismes européens en ont fait de même.
Dans ce contexte, Renault, qui opère partout en Europe, devait trouver un moyen de se mettre en conformité avec les différentes lois des pays où il est présent.

Partant sur la base de la réglementation CNIL, le constructeur devait trouver un moyen d'informer clairement les visiteurs de ses sites web sur l'utilisation de cookies, recueillir leur consentement et leur donner la possibilité d'en désactiver certains. En outre, le projet devait être déployé sur 150 sites internet et mobiles (Renault et Dacia), à travers 30 pays européens. Afin de faciliter le processus, Renault a fait appel à l'agence Fifty-Five.

Vive la transparence

La société a fait le choix de développer deux modules distincts en fonction des réglementations. Le premier est adapté aux plus strictes (CNIL en France par exemple) alors que le second est dédié aux règles plus souples (comme celles de l'ICO au Royaume-Uni). Il fallait également que ces outils s'adaptent aux deux marques et aux différents terminaux, mobiles ou fixes. De plus, afin de ne pas jurer avec l'expérience utilisateur mise en place indépendamment par le constructeur automobile français, les bandeaux ont été créés en respectant les identités graphiques de Renault et Dacia.

Débuté à l'automne 2014, le déploiement des modules est déjà terminé sur environ 70 sites. Sur ces derniers, Renault peut continuer à utiliser des cookies en accord avec les différentes réglementations, et ce en toute transparence avec les utilisateurs.