Amazon propose par exemple des douzaines d'options de tailles de machines virtuelles qui peuvent évoluer dans l'heure. Mais même avec un large choix de tailles de machines virtuelles, il se peut qu'il n'en existe pas qui soit optimisée pour la charge que vous avez à faire fonctionner dans le Cloud.

Il existe des solutions. Une liste croissante d'outils tiers est apparue qui permettent aux clients d'optimiser leur cloud  et de s'assurer qu'ils disposent de la bonne taille de VM pour leur application. Il y a eu aussi une augmentation des offres de VM de taille configurable chez des fournisseurs tels que Dimension Data, Profitbricks, CloudSigma et dans une moindre mesure chez Azure de Microsoft.

Les coûts cachés du cloud


Dans cette recherche du meilleur choix, il faut tenir compte des coûts cachés du cloud. Le prix ne concerne pas que le prix à l'heure de la VM ni de l'espace de stockage, facturé au Go. La sortie des données et la bande passante sont des coûts incontournables, que de nombreux clients négligents, prévient Charlie Burns.

Dans le cloud d'Amazon, par exemple, le téléchargement de données dans le cloud est gratuit, mais la sortie de données est payant, ainsi que les ressources réseaux qui sont utilisées pour le faire. D'une certaine manière, les fournisseurs de cloud veulent que les données de leurs clients deviennent liées à leurs services.

Pourtant, le cloud demeure une bonne affaire pour de nombreuses applications, affirme Mike Pearl, partenaire conseil chez Pricewaterhouse Coopers, qui dirige l'entité cloud de Pwc. Un cloud, qu'il soit public ou derrière votre pare-feu, va généralement générer des économies pour une entreprise, grâce aux gains d'efficacité obtenus en disposant de ressources accessibles à la demande de manière dynamique. « Adopter une architecture cloud, présente des avantages démontrables en matière de coût et d'efficacité, » affirme Mike Pearl, « la question est faut-il en disposer en interne ou dans un cloud public. L'analyse doit se porter sur cette question. »

Le point général est mis en évidence dans un autre rapport de Forrester : « Le cloud computing n'est pas l'avenir de l'informatique » signé par James Staten. Il soutient que le cloud est essentiellement un nouvel outil à la disposition de l'administrateur système, bon dans certains cas, mais pas l'idéal pour d'autres. La clé est de savoir quand l'utiliser et pour quoi, en choisissant la bonne plateforme et le bon fournisseur. Mais le cloud ne remplace pas l'informatique traditionnelle qui sera toujours là.