La DILA (Direction de l'Information Légale et Administrative) est issue essentiellement de la fusion de la Direction des Journaux Officiels et de la Direction de La Documentation Française. Outre les publications officielles, elle s'occupe également d'assurer la production informatique d'applications soit pour elle-même soit en inter-ministériel ou pour le compte d'autres administrations (par exemple la DGME). Dans ce cadre, elle vient de décider de mettre en oeuvre et d'opérer un cloud privé destiné aux administrations d'Etat, G-Cloud. Ce cloud est intégré par Accenture avec des technologies Cisco, NetApp et VMware (FlexPod).

La DILA opère sur un budget annexe de l'Etat (comme la DGAC) et non pas sur le budget général. Elle doit donc avoir un budget équilibré, voire faire des bénéfices, et vend ses services, notamment ses publications et ses services d'exploitation informatique, notamment aux autres administrations.

Une activité 24 h/24 et 7 j/7

« La DILA a une activité obligatoirement 24 heures 24, 7 jours sur 7, mais nous n'avons pas en interne la masse critique nécessaire pour rentabiliser au mieux les ressources mobilisées » explique Jean-François Imokrane, responsable du département SI de la DILA. Cette administration gère déjà l'exploitation d'applications pour le compte d'autres administrations. La logique actuelle est de réinternaliser au sein du secteur public et de mutualiser entre administrations un maximum d'applications. Les services d'e-administration mis en oeuvre par la DGME ont ainsi vocation à être progressivement hébergés par la DILA. De plus, les services actuellement hébergés ont tendance à connaître une forte croissance.

La salle serveur de la DILA n'était plus à la hauteur des besoins. Une nouvelle salle a donc été livrée à l'été 2011 et est actuellement en cours d'équipement. Le G-Cloud y sera hébergé. Jean-François Imokrane précise : « l'architecture de type cloud a été choisie pour sa flexibilité et son extensibilité, donc sa capacité à absorber la croissance des services que nous hébergeons déjà et l'arrivée éventuelle d'autres services ». Mais, cependant, ce cloud opéré par la DILA ne sera pas forcément le seul service de ce type dans les administrations d'Etat. « Nous opérons un cloud d'Etat, pas forcément le seul cloud d'Etat » confirme Jean-François Imokrane.

Le montant du marché n'a pas été communiqué et n'était pas disponible parmi les notifications de marché public du BOAMP.