Afin de balayer les confusions et les interrogations concernant l'accord publicitaire passé en juin dernier avec Yahoo, Google a lancé un site où il détaille les termes de l'alliance. La transaction n'est pas une fusion, elle n'empêche pas Yahoo de nouer des partenariats avec d'autres sociétés et en aucun cas elle n'est synonyme de prise de participation de Google dans le capital de Yahoo, peut-on y lire. On y trouve également une présentation visuelle des futures pages de Yahoo intégrant les publicités sélectionnées par Google, un question/réponse et quelques vidéos de dirigeants défendant bec et ongles le bien-fondé du partenariat. « Cette entente est bénéfique pour les consommateurs, les annonceurs et les éditeurs », affirme Google. Google ne manque pas de mettre délicatement les points sur les i en ce qui concerne Microsoft et ses manoeuvres pour faire échouer l'accord avec Yahoo. Mais Google ne se mouille pas : il se contente de citer des articles parus dans quelques magazines fleurons de la presse américaine. Deux semaines avant la mise en application de l'accord, Google a donc décidé de mettre les bouchées doubles pour défendre son bébé. Il y a quelques jours, Hal Varian , économiste en chef de la société, puis son PDG, Eric Schmidt, sont tous deux montés au créneau pour plaider en faveur de l'alliance avec Yahoo. Cet accord a en effet soulevé les protestations d'autres acteurs du Web et poussé les autorités américaine puis européenne à en disséquer les termes, afin de vérifier qu'il ne portait pas atteinte au droit de la concurrence.