La famille des solutions de compréhension du langage s'agrandit chez Google. La société vient ainsi d'annoncer l'arrivée de son dernier outil de développement, Cloud Natural Language API permettant aux développeurs de créer des applications pour comprendre le langage humain. Il s'agit d'une avancée importante pour Google, alors que les fournisseurs de cloud public se concurrencent pour héberger des applications conçues avec des capacités d'apprentissage. Le traitement du langage naturel permet aux développeurs de construire des apps capable de dialoguer avec des hommes, un élément clé pour concevoir des assistants intelligents ou des chatbots.

L'API Cloud Natural Language peut fournir un bouquet d'informations, de l'analyse de sentiment d'un bloc de texte ou de la structure d'une phrase. Le système est également capable d'identifier des entités mentionnées, incluant personnes, organisations, lieux, événements et produits. Cette API est basée sur la même technologie que celle déjà utilisée par Google pour créer Parsey PcParseface, un analyseur open source de texte en anglais sortie en début d'année. API Cloud Natural Language est disponible en bêta avec Speech API, qui avait déjà été annoncé et permet aux applications de restituer des voix en texte. En connectant ces deux API, les développeurs peuvent concevoir une app qui peut non seulement écouter la voix d'un utilisateur mais également la comprendre. 

Une latence cloud réduite jusqu'à 80% en Oregon

Avec Cloud Natural Language et Speech API désormais en bêta, Google continue de lutter contre Microsoft, Amazon et IBM qui proposent également des fonctions similaires dans leurs plateformes cloud public. En parallèle, la société a aussi annoncé un accroissement de ses capacités cloud permettant dans un premier temps aux utilisateurs localisés à Vancouver, Seattle, Portland, San Francisco et Los Angeles de voir la latence des services Compute Engine, Cloud Storage et Container Engine diminuer de 30 à 80%. Une amélioration de performance proposée pour les applications hébergées dans la région US-West1 (Oregon) mais pas encore étendue à la région US-Central (Iowa).