Google et la Commission européenne ont signé un accord qui devrait mettre fin aux i investigations de la Commission sur l'abus de position dominante exercé par a firme de Mountain View « Nous avons atteint un bon niveau de compréhension sur des solutions possibles », a assuré Antoine Colombani, porte-parole de la Commission. De soin côté, le représentant  de Google à Bruxelles, Al Verney, a indiqué  que la firme  continuerait à travailler en collaboration avec l'institution.

Le régulateur a démarré son enquête en novembre 2010 pour savoir si Google avait injustement utilisé sa position dominante en tant que moteur de recherche afin de promouvoir ses autres produits. En mai, il avait donné  au Californien la possibilité  de s'engager à modifier ses pratiques plutôt que de lui infliger une amende.

Des concessions acceptées

Le PDG de Google, Eric Schmidt, a accepté certaines  concessions dans une lettre adressée au début du mois à Bruxelles. Si le contenu de la lettre du dirigeant  reste inconnu, ses propositions seraient liées à toutes les préoccupations émises par la Commission , selon les fonctionnaires européens interrogés par le Financial Times.

Le fait que le géant utilise son moteur de recherche afin de diriger les internautes vers ses propres produits comme Google+ et de réduire la visibilité des sites web et des offres de ses concurrents avait suscité les inquiétudes de la Commission.

La firme de Mountain View avait également été accusée d'avoir copié des études de voyages et de restaurants venant de sites concurrents sans leur autorisation et que ses conditions contractuelles auraient empêché des annonceurs de lancer leurs campagnes sur des moteurs de recherche concurrents.

Google traite 80% des recherches en Europe, une part de marché supérieure aux États-Unis, selon les données de ComScore.