Pour mieux aborder la diversité du marché européen et, sans doute, se sentir plus fort pour répondre aux demandes multiples qui lui sont faites de tous côtés, le groupe américain Google réunit ses deux entités régionales autour d’une même direction, basée à Londres, selon le Financial Times. C’est Matt Brittin, jusque-là responsable des activités pour l’Europe du nord et de l’ouest, qui en prend la tête. Il indique que cette réorganisation est aussi une façon de mieux affronter la concurrence de ses rivaux de la Silicon Valley, comme Facebook et Twitter. Carlo D’Asaro Biondo, qui supervisait l’Europe de l’est et du sud, devient responsable des relations avec les partenaires pour l'ensemble de l'Europe. Il est basé à Paris. 

 Pointé pour concurrence déloyale ou optimisation fiscale

Au cours des dernières années, Google s’est retrouvé régulièrement dans le collimateur de l’UE et interpellé de façon indépendante par différents pays dont la France, l’Allemagne, la France et la Russie, se voyant reprocher notamment des pratiques de concurrence déloyale ou (à l’instar d’autres acteurs américains de la high tech) d’optimisation fiscale. Eric Schmidt, président de Google, doit rencontrer la semaine prochaine la commissaire européenne chargée de la concurrence Margrethe Vestager qui a succedé le 1er novembre dernier à Joaquin Almunia, ce dernier ayant suivi les récents dossiers relatifs aux positions anti-concurrentielles de Google.