En direct de Londres - « Votre infrastructure est hybride et composée d’IT traditionnel, de cloud privé et public », lance Bill Hilf, general manager HPE cloud. Pour donner une idée de ce marché il cite une étude du cabinet 451 Research sur la répartition des investissements des entreprises européennes entre cloud privé et public. Une répartition donnée par secteur d’activité. Elle est assez  semblable d’un secteur à l’autre. Pour l’industrie c’est 77% de cloud privé et 23% de cloud public, 67/33 dans les télécoms, 73/27 pour le commerce, 81/19 dans l’assurance, 72/28 dans la santé, 78/22 pour le secteur public, 71/29 dans la banque et la finance, 77/23 dans l’éducation. « Il s’agit pour vous de composer le bon mix pour avancer sur le cloud hybride et c’est l’objectif pour de nombreuses années », note Bill Hilf. 

Lors de son évènement Discover 2015 à Londres, Hewlett Packard Enterprise a insisté sur trois points, sa plateforme Synergy, pour gérer toutes ses applications, qu’elles soient nativement cloud ou plus traditionnelles, un accord renforcé avec Microsoft, toujours sur le cloud hybride, enfin, HPE cloud service broker, un portail de services. « HPE dispose du portfolio nécessaire pour votre cloud hybrid et de la meilleure manière de le mettre en oeuvre », résume Bill Hilf. Synergy, la plateforme annoncée sur Discover est présentée comme permettant d’accéder facilement à ses ressources matérielles, stockage, réseau, calcul aussi bien qu’à celles qui sont virtualisées. Elle comporte aussi une API unifiée, pour que toute l’infrastructure de devienne programmable. L’interface est celle de OneView, familière des clients de HPE. Pour lancer Synergy, HPE s’associe à plusieurs partenaires : Arista, CapGemini, Chef, Docker, Microsoft, NVIDIA et VMware.

Un partenariat de longue date avec Microsoft

Allié de longue date, Microsoft est le partenaire privilégié de HPE en matière de cloud hybride.  C’est l’alliance entre Azure et ProLiant avec toute la gamme infrastructure de HPE. Plusieurs produits reflètent cette synergie, comme HPE Converged 250 for Microsoft cloud platform system standard ou HPE OneView for Microsoft system center. Pour bien refléter cette alliance, montrer qu’elle n’est pas que déclarative, les deux partenaires ont créé des centre communs de support et de service, l’un à Palo Alto, l’autre à Houston. Et HPE va certifier 5 000 architectes cloud Azure.  

Dernier point HPE lance cloud service broker, définie comme une plateforme en self-service, où l’on retrouve les logiciels, les formations et le support. Elle est destinée aux DSI qui deviennent des intégrateurs et des cloud broker au sein même de leur entreprise pour les autres directions ou les filiales. « Cette plateforme leur permet de solliciter des partenaires, de mettre en oeuvre du cloud public, managé ou privé, et des applications plus traditionnelles », explique Sita Lawson, responsable de cette offre, « leur permettant de gagner en valeur ajoutée, en réduction des coûts, en contrôle et en flexibilité ».

Des annonces préparées très en amont, avant le « split », destinées dans un premier temps à conforter la base installée de clients et les partenaires intégrateurs. Il reste aux nouvelles directions de HPE en Europe à l’expliquer en interne, à leurs clients et à leurs business partners.