L'emprise des noms de domaines en langue latine a pris fin. Terminé, les adresses incluant les 26 lettres de l'alphabet de A à Z et qui étaient adressées principalement aux pays anglo-saxons. Certains territoires avaient quelques difficultés comme la Russie, avec l'alphabet Cyrillique, les pictogrammes en Chine ou l'écriture arabe. Des pays européens étaient également en proie à des problèmes d'accents comme l'Autriche ou l'Espagne.

Il existe plusieurs types de noms de domaine, les génériques .com, .org ou .net, les dédiés tels que .aero, .museum. et les géographiques se distinguant par un suffixe à 2 lettres .fr, .uk, etc.

Aujourd'hui, 4 extensions géographiques ont été acceptées avec la capacité d'écriture dans leur alphabet. Il s'agit de l'Egypte, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Ils garderont néanmoins leur nom de domaine en alphabet latin. D'autres pays sont en attente de validation, comme la Chine, la Jordanie, le Sri Lanka et la Thaïlande.

Depuis quelques années, l'Icann travaille sur le renforcement du système des noms de domaines, pour internationaliser ces extensions. Mais cela pose quelques difficultés, dont la principale est que l'architecture des DNS a été élaborée sur des noms de domaines écrits en alphabet latin. Pour contourner cette problématique, les noms de domaines ainsi internationalisés se voient affecter des caractères latins commençant par xn--  suivis d'une séquence de code représentant la langue. Ainsi pour la Russie, le nom de domaine sera enregistré comme xn-p1ai, alors que pour l'Egypte, l'enregistrement se fera sur xn-wgbh1c. L'Icann laisse aux navigateurs le soin d'effectuer la traduction des noms de domaines dans l'alphabet idoine. L'association a réalisé une page test pour vérifier que les navigateurs supportent cette fonctionnalité.