Dans un secteur économiquement morose, le placement des ingénieurs IT des Mines de Nantes reste globalement bon : 94% des diplômés de la promotion 2009 sont en activité contre 76,4% au niveau national (source enquête 1er emploi de la Conférence des Grandes Ecoles). « Le taux net d'emploi des jeunes informaticiens se maintient », commente Emmanuelle Michel, responsable des relations entreprises et stages aux Mines de Nantes, et d'ajouter : « mais la poursuite des études croît de manière significative, avec une augmentation du nombre de thésards.»  De plus, un étudiant sur deux intègre l'entreprise où il a effectué son stage de fin d'études.

Augmentation sensible des CDD

« Avant la crise, les élèves prenaient davantage de risques en postulant auprès de sites institutionnels comme l'Apec ou de portails d'entreprises », note la représentante de l'école des Mines qui considère que les candidats sont devenus plus frileux. Autre fait notable : le  taux d'embauches à durée déterminée (CDD) a augmenté de façon sensible. C'est, à l'évidence, une conséquence directe de la crise économique qui se traduit par la frilosité des entreprises, même si taux de CDI signé par les diplômés des Mines de Nantes reste à un niveau élevé (85%).  Sur le plan de la rémunération, les jeunes diplômés de l'informatique sont cependant encore gagnants : en deux ans, le salaire moyen d'un jeune informaticien des Mines est passé de 34 800 € à plus de 35 000 € alors qu'il a diminué d'environ 2% au niveau national.

Illustration: l'école des Mines de Nantes. Crédit photo: D.R