Sous le nom de #DiploNum, le Quai d’Orsay a organisé il y a quelques jours son premier hackathon pour imaginer différents usages autour de données mises à disposition par le ministère. Celles-ci regroupent les statistiques issues de l’application de délivrance des visas ou des applications consulaires d'assistance aux Français à l’étranger, les données anonymisées des candidatures d’étudiants étrangers auprès d’établissements français de l’enseignement supérieur, ou encore les fonds photographiques et les déclarations de politique étrangères. A l’issue de cette compétition, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, a annoncé la nomination d’un administrateur général chargé de coordonner l’ouverture de ces données afin qu’elles puissent être exploitées plus largement pour le développement d’applications. Cette fonction a été confiée à Laurent Garnier, secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay.

Jean-Marc Ayrault a également annoncé la création d’un incubateur qui accueillera des start-ups dans les locaux du ministère, à Paris, La Courneuve et Nantes. L'objectif est de pouvoir réfléchir et développer des solutions répondant aux besoins opérationnels du Quai d'Orsay. A cet effet, un appel à candidatures sera lancé dans la foulée du hackathon. Lors de cette compétition, qui s'est tenue les 25 et 26 janvier derniers, trois lauréats ont été distingués. La start-up Livekeep (1er prix) a proposé une technologie de géolocalisation volontaire pour améliorer la sécurité des Français à l’étranger. Le projet Hornet Makers (2ème prix), porté par des ingénieurs de la DSI du ministère, vise à standardiser la création d’applications web. La start-up Speakshake (3ème prix) a imaginé une plateforme ludique d’échanges linguistiques. Un prix étudiant a également été attribué à une équipe de Sciences-Po, CampFrance, pour un projet revisitant le site « Etudes en France ».