Selon une étude publiée par l'éditeur spécialisé en gestion des actifs logiciels Snow Software, beaucoup d'entreprises craignent les audits réalisés par les éditeurs de logiciels. Ces audits sont des sujets fréquents de litiges, les éditeurs -comme le souligne Snow Software- prenant souvent ce prétexte pour accroître leur chiffre d'affaires aux dépends de leurs clients en s'appuyant sur des contrats de licences illisibles ou ambigüs. Parfois, cela finit très mal pour l'éditeur arrogant comme la DGAC l'a montré, de même que l'AFPA, certaines demandes étant jugées abusives comme dans le cas de Carrefour. L'audit est un cheval de bataille de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones).
Si les éditeurs peuvent bien sûr préserver leurs droits, ils en profitent souvent pour pratiquer divers abus. La crainte de l'audit, selon l'enquête de Snow Software, est justifiée par la peur de frais de rajustement ou des amendes (29 % des répondants), l'existence de coûts induits non-budgétisés et devant être justifiés auprès de la DG (19%) et la perturbation du bon déroulement des opérations courantes (19%).

La fréquence du contrôle entraîne la crainte

Si la plupart des litiges impliquent Oracle et SAP, ces deux éditeurs ne sont qu'en deuxième et troisième position des éditeurs les plus craints : 53 % des répondants craignent Oracle et 33 % SAP. L'éditeur le plus craint est ainsi Microsoft (75 % des répondants).
Il est vrai que 68 % des répondants déclarent avoir été audités par Microsoft au cours des douze derniers mois. SAP a audité durant la même période 36 % des répondants et IBM 31 %.