Facebook ne bouge pas d'un poil. Le directeur général et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a beau avoir présenté des excuses concernant le déploiement et l'utilisation de Beacon, son outil de « pistage des actions des internautes », l'affaire n'a pas fini de faire parler d'elle, bien au contraire. Le mea culpa de Zuckerberg ne satisfait ni les investisseurs, ni les avocats qui estiment que « l'utilisation de Facebook doit être réduite et contrôlée ». Pour rappel, il y a une semaine, le nouveau système de Beacon avait fait l'objet de nombreuses critiques, à la fois du côté des utilisateurs (50 000 d'entre eux ont signé une pétition « anti-beacon ») et des concurrents. Facebook se défend aujourd'hui en prétendant que les « données diffusées ne se font qu'avec l'acquiescement des membres. Nous ne partageons pas de données « profil » avec nos sites partenaires », précise encore le site. Stefan Berteau, chercheur au sein du cabinet de recherche de Computer Associates, « félicite » Facebook à propos de l'allègement de Beacon, mais rappelle que la société doit faire davantage d'efforts. « Le flux de données et d'actions sur les sites Internet transmises à Facebook pose un risque sérieux, et doit faire l'objet d'un vrai contrôle », détaille Stefan Berteau. « Un exemple parlant : les gens ne sont pas informés que leurs données sont ensuite économiquement exploitées par Facebook, et encore moins qu'ils disposent d'un moyen pour bloquer la diffusion de toute information les concernant ».