98% des cadres supérieurs jugent que des performances applicatives optimales sont nécessaires pour le bon fonctionnement de leur entreprise. Mais, selon l'étude de Wakefield Research commandée par Riverbed, 55% se plaignent d'au moins un dysfonctionnement par semaine. Le temps moyen de résolution d'un tel problème serait même de l'ordre de six heures, 85% des répondants s'estimant incapables d'identifier les causes des incidents.
Parmi les bénéfices induits par une bonne performance du système d'information, les cadres ayant répondu citent en premier les gains de temps (65% des répondants), la satisfaction des clients (45%) et la productivité des salariés (45%). Les délais de mises sur le marché de produits et la réduction de coûts sont moins cités. A l'inverse, les dysfonctionnements impliquent de l'insatisfaction des clients (50% des répondants français) pouvant aller jusqu'à leur perte, notamment à cause de retards de livraisons (41%).

Des nuages sombres sur le SI

La situation devient particulièrement critique avec l'arrivée des systèmes d'information hybrides mêlant SI local et SI hébergé dans le cloud externalisé. 98% des répondants français utilisent au moins une application dans le cloud. La complexification induite des architecture complique le maintien des performances. 90% des répondants jugent logiquement qu'un dépannage est plus difficile dans un environnement hybride, 51% pensant même que l'hybridation est le principal obstacle à la maîtrise de la performance applicative. En cas de dysfonctionnement, 46% des cadres ayant répondu ont expliqué avoir déjà utilisé une application non-prévue par la DSI. Les mauvaises performances encouragent donc nettement le shadow-IT.