Après le tremblement de terre au Chili et le tsunami qui a suivi dans le Pacifique, les ONG, les autorités gouvernementales, les entreprises et les habitants ont utilisé Google, Twitter, Facebook et YouTube pour aider et fournir des informations. Ainsi, Google a annoncé l'adaptation de l'application People Finder pour retrouver des victimes de la catastrophe qui a touché le pays d'Amérique du Sud. En parallèle à ce service de crise, Google facilite le don d'argent pour l'Unicef et Direct Relief International. Le moteur de recherche ouvre également ses liens vers d'autres applications maison comme YouTube ou Maps et les actualités pour suivre les informations sur les aides en cours. Cette dernière catastrophe a également montré la puissance de communication de Twitter qui a publié beaucoup de messages en temps réel. L'éditeur de microblogging a orienté les demandes de dons vers la Croix Rouge chilienne. Facebook n'est pas en reste où de nombreuses pages et groupes ont publié des photos et des informations sur le désastre. Et Xynthia ? Un rapide tour sur Internet montre que plusieurs personnes ont publié des vidéos sur YouTube montrant la puissance des vagues ou la désolation de certains quartiers noyés sous les eaux. Certains sur Twitter ont réalisé des flashs en temps réel sur la tempête, notamment dans le sud-ouest. Au final, l'utilisation des réseaux sociaux ont servi principalement de relais d'information. Un message publié sur le site 20 minutes, indiquait même que « la préfecture a demandé aux habitants d'évacuer (2000 personnes selon Twitter (sic)) ».