La DRH du siège de Microsoft semble avoir eu quelques difficultés à calculer le montant exact des indemnités versées aux salariés licenciés. La semaine dernière, 25 collaborateurs concernés par les suppressions de postes annoncées fin janvier par l'éditeur ont en effet touché des excédents sur leur prime de départ. Certains ont perçu entre 4 000 et 5 000 dollars de trop au titre de leurs indemnités. Mais si pour quelques uns, le trop perçu a dépassé les 5 000 dollars, à l'inverse, une vingtaine d'autres ont eu la mauvaise surprise de toucher un chèque inférieur au montant qu'ils auraient dû percevoir. Un chèque pour une vingtaine de salariés sous-dédommagés Après s'être aperçue de ces erreurs, Lisa Brummel, vice-présidente des ressource humaines du groupe, avait d'abord demandé aux salariés concernés par ces excédents de lui retourner le trop-perçu. Puis elle a subitement décidé de faire volte-face, estimant que les remboursements demandés n'avait pas de sens, au vu d'une situation qualifiée « d'unique et d'exceptionnelle ». Entre temps l'affaire avait été largement relayée sur le Web. La vice-présidente s'est donc excusée par courrier auprès des salariés sur-dédommagés, et leur a précisé qu'ils pouvaient quitter l'entreprise sans avoir à reverser d'excédents Les 20 personnes qui ont perdu leur emploi en recevant moins que ce qu'ils devaient avoir ont également été identifiées et ont reçu une lettre et un chèque de dédommagement.