L'injonction du juge avait ensuite été reportée, l'éditeur faisant valoir que l'arrêt des ventes de du traitement de texte aurait eu des conséquences dramatiques, un argument soutenu par plusieurs fabricants d'ordinateurs, dont Hewlett-Packard et Dell. En janvier 2010, pour respecter la décision du juge Davis, Microsoft avait néanmoins extirpé le XML de Word 2007, et la version Word 2010, officiellement livrée la semaine dernière aux clients professionnels, ne comprend plus cette technologie dont la propriété intellectuelle vient d'être par ailleurs confirmée par l'US Patent and Trademark Office à i4i.

Une cour d'appel a refusé de retenir l'interjection de Microsoft, mais la société envisage toujours de porter l'affaire devant la Cour suprême. « Des questions importantes concernant le droit des brevets sont en jeu, et nous réfléchissons aux possibilités mises à notre disposition pour qu'elles soient prises en compte, y compris sous la forme d'une pétition portée devant la Cour suprême, » a déclaré Kevin Kutz, le porte-parole de Microsoft.