C'est dit : il y aura désormais des boîtiers de sécurité virtuels chez Netasq. Le constructeur français vient en effet d'annoncer le lancement de ses offres d'UTM (Unified Threat Management) pour les environnements virtualisés. Elles seront compatibles avec les deux solutions logicielles leaders de ce marché, VMWare et Citrix.
Ces appliances virtuelles seront déclinées en trois gammes : les solutions VS5 et VS10 pour serveurs (5 ou 10), les V50, V100, V200 et V500 pour PME (de 50 à 500 postes) et les VU (Virtualization Unlimited) pour grandes entreprises (nombre de postes illimité).
Pour commercialiser cette offre, Netasq dispose de trois leviers : ses partenaires actuels (en France, une dizaine sur 150 se sont portés candidats), les partenaires de VMWare et de Citrix, et les grands intégrateurs (tels que Telindus ou Orange Business Services, entre autres). Netasq entend bien les actionner tous les trois, mais n'avance pas d'objectifs chiffrés. « Ce segment vient de naître au sein d'un marché lui-même émergeant, explique Xavier Lefaucheux, Manager de Netasq pour l'Europe de l'ouest et du sud. Il serait donc hasardeux d'avancer le chiffre précis de nos partenaires potentiels ».

Changement de modèle

Quoi qu'il en soit, ces offres introduisent un modèle économique complémentaire chez Netasq : il ne s'agit plus de revendre des appliances de sécurité, mais de commercialiser des « droits d'usage », une démarche plus proche du service que du négoce. De fait, le constructeur espère bien que ces lancements génèreront du chiffre d'affaires additionnel, sans cannibaliser les ventes d'UTM traditionnels.
Depuis 2002, NETASQ a en effet habitué le marché à des progressions annuelles de 25% en moyenne, et ces nouveautés sont les bienvenues pour qu'il conserve ce rythme de croissance.
En ce qui concerne les UTM « traditionnels », NETASQ a pour principaux concurrents le Français Arkoon et l'Américain Fortinet. Dans le domaine des appliances virtuelles, il sera principalement confronté à lAméricain Stonesoft, qui ambitionne de son côté de disposer d'une cinquantaine de partenaires dédiés aux environnements virtualisés à la fin de cette année.