Comme il l'avait annoncé sur sa conférence OpenWorld, Oracle propose maintenant aux entreprises une offre d'Infrastructure « as a service » en mode privé, disponible « à la demande » et facturée sur la base d'une redevance mensuelle en fonction des ressources utilisées. Celle-ci permet aux clients d'ajouter ou d'enlever des capacités de traitement en fonction de leurs besoins et de payer la capacité maximale que lorsqu'ils l'utilisent.

Cette offre s'appuie sur la gamme de systèmes intégrés d'Oracle qu'il propose de déployer sur site, à l'intérieur du firewall de l'entreprise. Les clients peuvent gérer eux-mêmes les systèmes ou en confier la gestion au fournisseur dans le cadre de son offre Managed Cloud Services. La société, qui organise un webcast le 22 janvier prochain pour donner des détails sur cette offre, ne présente pas celle-ci comme une concurrente à des services IaaS publics comme AWS, mais plutôt comme une alternative à des déploiements sur site facturés de façon classique. Recourir à Oracle IaaS évite à l'entreprise d'acheter directement ses propres solutions matérielles et lui permet de disposer rapidement de capacités de traitement supplémentaires lorsqu'elle en a besoin, à un prix déterminé.

Dans le cadre de cette offre, les clients peuvent ainsi exploiter des systèmes intégrés comme l'Exadata Database Machine, le système Exalogic Elastic Cloud, le serveur Sparc SuperCluster et l'appliance de stockage Sun ZFS, ou encore le système Exalytics In-Memory conçu pour optimiser le traitement des applications décisionnelles.

Selon un communiqué publié sur son site, Oracle explique que ce service IaaS peut revenir moins cher que d'acquérir un matériel comme l'Exadata X3-2 si aucune capacité « on demand » (CoD) supplémentaire n'est utilisée. Acheter un système Exadata coûterait 1,36 million de dollars sur trois ans alors qu'un service Oracle IaaS équivalent reviendrait seulement à 1,08 million de dollars sur la même période, sans CoD.