La suite de produits Solaris acquise par Oracle avec le rachat de Sun Microsystems est concernée par 21 correctifs dans le total de ceux qui ont été livrés, dont 7 sont exploitables à distance. Dix-sept des correctifs réparent des failles dans E-Business Suite et Supply Chain Management (SCM), dans la suite JD Edwards de PeopleSoft. Une autre série corrige 7 failles dans les produits Fusion Middleware d'Oracle, tandis que l'un des correctifs colmate un trou dans Enterprise Manager Grid Control.

Mise en oeuvre prudente

Comparativement aux livraisons précédentes, le nombre de correctifs appliqués cette fois-ci est globalement assez faible. En Janvier 2006 par exemple, Oracle avait publié 82 correctifs après une mise à jour effectuée en octobre qui réparait déjà 101 bugs. Dans le passé, les administrateurs d'Oracle ont été notoirement lents à déployer des correctifs de sécurité, en particulier dans les environnements de base de données. Des enquêtes ont montré que les environnements sous Oracle attendent souvent plusieurs mois avant de disposer de correctifs de sécurité, même dans les cas où les failles peuvent représenter un danger manifeste. Cet immobilisme découle en grande partie de la préoccupation concernant la mise en oeuvre de ces correctifs, le délai nécessaire pour tester et déployer ces patchs entrainant une perturbation redoutée de la production. « Depuis peu les entreprises savent de mieux en mieux réagir pour effectuer le déploiement des correctifs dans les base de données Oracle, aidées notamment par des outils qui facilitent la gestion de l'application des patchs, » a déclaré Josh Shaul.

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