La filiale française de HP a signé cette semaine un accord avec les différentes organisations syndicales représentées dans l'entreprise (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT et FO) en vue de la mise en place des conditions du télétravail dans l'entreprise. Cet accord est effectif dès le mois de juillet et devrait concerner, selon la société, près de 5000 salariés.
Il précise donc le cadre et les conditions du télétravail chez HP, et ce, sous ses différentes formes. Qu'il s'agisse de la conséquence d'un projet de transformation de l'entreprise, comme son déménagement imminent d'Issy-les-Moulineaux vers les Ulis, ou bien d'une demande express de la part des employés. Tout cela en accord avec les directives de l'Accord National Interprofessionnel (ANI), afin de s'assurer qu'aucun abus ne sera commis, et que le télétravail se basera de manière effective sur le volontariat, et sera réversible sur demande.

Apaiser la grogne au préalable

Avec cet accord, HP amortit en partie la grogne des salariés de retour aux Ulis, alors que certains resteront à Issy, comme la division Software et Service par exemple. Pour autant, il est reconnu que le télétravail peut mener à une souffrance identitaire due à l'absence de lien social professionnel. L'entreprise prévoit donc de mettre à disposition ses outils techniques pour pallier à ce manque et ne pas subir le contrecoup du télétravail à la fois sur sa productivité et sur son image dans le monde du travail. Les vidéoconférences formeront donc, d'après un communiqué de la firme, le coeur de ces mesures palliatives, combinées à un programme d'accompagnement et de formation à ce mode d'organisation.


Crédit photo : HP France, Issy les Moulineaux