Au vu des difficultés que le constructeur japonais a traversées ces dernières années, on pourrait penser qu'elles expliquent son retard sur ses concurrents en matière de MPS et de MDS. Pour mémoire, OKI a subit en 2012 le contrecoup des inondations qui ont eu lieu en Thaïlande en 2011, avec pour effet de toucher son outils de production. S'en est suivie une réorganisation qui a entraîné des départs au sein du groupe, notamment au sein de la filiale française. Pourtant, à en croire Fabrice Claes, l'origine de la conversion tardive d'OKI aux nouvelles tendances du marché de l'impression est tout autre : « Pour accompagner cette stratégie, il fallait développer les produits adéquats. Or, il nous manquait la brique logicielle essentielle à intégrer dans nos produits pour les rendre ouverts et permettre leur interfaçage avec des applications tierces. Pour mettre cela au point, nous avons partagé notre savoir-faire avec Toshiba TEC au Japon dans le cadre d'un partenariat qui a été mis en place il y a deux ans. »