Dans une récente étude, les experts de Gartner estiment que les entreprises constatent que les dirigeants d'entreprises qui acceptent des taux d'échecs des projets de 20 à 28% comme étant la norme permettent à leur entreprise de devenir plus agiles, dans la mesure où il permet l'expérimentation et où il offre la possibilité de déclarer la réussite ou l'échec d'un projet plus tôt dans son développement.

Selon Audrey Apfel, managing vice president at Gartner, les pratiques actuelles en matière de gestion de portefeuille de projets ne répondent pas aux besoins du moment: «Les pressions continues sur les coûts de la plupart des organisations informatiques va contraindre les responsables de portefeuilles de projets et responsables IT de repenser leur manière de répondre à des demandes croissantes sur une main d'oeuvre déjà surchargée. Elle estiment en outre que d'ici 2016, un taux d'échec des projets compris entre 20 et 28% des projets deviendra la norme que les organisations seront contraintes d'accepter.  

En ayant le courage d'accepter l'échec et de passer outre, l'entreprise sera plus susceptible de minimiser ses pertes, d'apprendre de ses erreurs et de rendre l'organisation plus efficace plus rapidement. La mise en place de mécanismes, tels que les systèmes d'alerte précoce, des reviews fréquentes par des personnes impartiales va devenir une pratique courante et facilitera la fin anticipée de projets qui échouent. Naturellement, l'adoption d'une telle approche aura des répercussions sur la façon dont seront alloués et gérés les budgets. Les fournisseurs de services professionnels répondront à la plupart des exigences de ce changement, mais Gartner prédit que la demande pour leurs services sera supérieure à l'offre de manière à ce que les avantages d'accepter l'échec apparaîtront rapidement.

ICTjournal.ch