Lors de l'ISC (International Supercomputer Conference) qui se déroule actuellement à Dresde en Allemagne, Sun a annoncé son nouveau supercalculateur : le système Constellation. Contrairement aux autres systèmes - tel le Blue Gene d'IBM -, celui-ci se base sur des composants entièrement standard. « Nous avons essayé de prendre tous les éléments que les clients utilisaient pour avoir un cluster haute-performance, et de les assembler dans un produit que vous pouvez acheter en l'état », explique Michael McNerneau, directeur des ventes serveurs lames chez Sun. Le résultat est une grappe de 48 serveurs lames sous Linux ou OpenSolaris, ayant une puissance de calcul maximale de 1,7 petaflops. Le seul élément propriétaire de l'ensemble est le switch - baptisé Magnum - doté de 3456 ports d'entrées/sorties avec une bande passante de 110 téraoctets par seconde. Pour son stockage, Constellation s'appuiera sur deux serveurs Sun Fire X450 dotés de processeurs AMD Opteron Barcelona et 16 G0 de mémoire, le tout pour un espace de stockage de 48 T0. Côté logiciels, Sun fournit OpenSolaris mais également un ensemble de logiciels de gestion de la charge de travail, comprenant Sun Studio 12 et Sun HPC Cluster. Le premier modèle de Constellation en production devrait être installé d'ici le 15 octobre prochain au TACC (Texas Advance Computing Center) de l'université du Texas. A condition qu'AMD puisse livrer ses processeurs Barcelona à temps. Il ferait alors une entrée directe dans le peloton de tête des 500 supercalculateurs les plus puissants. En effet, ce premier modèle disposera d'une puissance de calcul de 420 teraflops, loin devant le Blue Gene / L en production au Lawrence Livermore Lab et ses 280 teraflops. En attendant la prochaine génération de Blue Gene annoncée par IBM.