« Que l'on parle d'appels ou de SMS, l'illimité n'existe pas ! », attaque d'emblée l'UFC-Que Choisir, dans un communiqué publié mardi 7 février. A La Poste, par exemple, l'illimité plafonne à 200 heures d'appel. Pire encore, chez Numéricable, en souscrivant un forfait similaire, les utilisateurs ne peuvent appeler que 14 heures.

Autre limite : les opérateurs imposent un nombre maximum de destinataires par mois sur les SMS, entre 99 et 250. Free et SFR vont plus loin en se donnant le droit d'intervenir de "manière discrétionnaire" sur l'abonnement du consommateur lorsqu'ils jugent, par exemple, qu'une utilisation "inappropriée" est effective.

Un ultimatum avant une action judiciaire


L'UFC-Que Choisir souhaite aussi sensibiliser les Français et les pouvoirs publics quant aux clauses abusives figurant dans les conditions générales d'abonnement. Verrouillage des téléphones vendus nus au moment de la souscription, impossibilité de faire jouer la portabilité du numéro, documents obligatoires non communiqués...autant de points noirs à assainir, faute de quoi, l'association consumériste menace de saisir la justice pour les faire supprimer. Les opérateurs ont trois semaines pour agir.

En attendant un geste de la part des opérateurs mobiles, l'association met à la disposition des consommateurs, sur son site internet, des tableaux comparatifs des différentes offres des opérateurs, ainsi que les clauses incriminées.