Jose Trujillo, habitant dans l'Illinois, a de la chance, il a un iPhone. Mais José Trujillo n'est pas content de la batterie du mobile d'Apple. A tel point qu'il vient d'initier une action collective (class action) contre le géant à la pomme et At&T, pour l'instant le seul opérateur à proposer le terminal, pour manque d'information au sujet de la batterie. Celle-ci a une durée de vie limitée et n'est pas amovible. Or, passé 300 charges, elle doit être remplacée selon le plaignant, chose qu'un utilisateur lambda ne peut faire. Sans présager des suites de cette action, M.Trujillo ne semble pas s'être beaucoup renseigné avant son achat. Depuis les premiers détails révélés sur l'iPhone, la faible capacité de la batterie avait été pointée du doigt, et le constructeur le savait puisqu'il a mis en place différentes solutions de remplacement payantes. Une politique critiquable certes mais qui avait au moins le mérite d'aborder le sujet. D'autre part, Apple annonce qu'après 400 charges la batterie de l'iPhone est moins réceptive (20% de performances en moins) mais pas hors d'usage. Enfin, le système de batterie scellée est largement utilisé dans de nombreux produits (dont les iPod) sans que la justice n'y ait trouvé à redire. Difficile d'anticiper un quelconque résultat de cette class action. Les griefs de M.Trujillo sont avérés mais ce sera à la Court de déterminer s'il y avait défaut d'information et préjudice pour le consommateur.