SFR est ainsi l'un des rares à avoir lancé une offre tarifant les appels intra-européens au niveau des appels nationaux. Et encore très modestement, cette gamme de forfaits Illimythics Pro Européen est cinq euros plus chère que la gamme Illimythics Pro de base.

Ce quasi-immobilisme des opérateurs européens constitue donc une déception pour Bruxelles, dans son objectif de construire un marché unique des télécoms. Une déception d'autant plus grande que la baisse des tarifs a déjà eu un impact significatif sur la consommation des abonnés. Selon la commission, si les déplacements en Europe ont diminué de 12% l'an dernier, le volume de SMS intra-européen durant l'été a augmenté toutefois de 12%. Une hausse expliquée par la fixation du tarif plafond de 0,11 € par texto.

Par ailleurs, compte tenu de l'explosion du parc de terminaux connectés à l'Internet mobile, qui s'est traduite par une croissance de 40% des services de données en itinérance en 2009, L'exécutif bruxellois a aussi décidé d'imposer aux opérateurs mobiles de fixer par défaut un montant maximal de consommation mensuelle de 50 € en itinérance pour éviter l'explosion des factures.

Les opérateurs devront avertir par message leurs abonnés quand 80% de cette somme auront été consommée. Une baisse du tarif de gros du mégaoctet a été annoncée à 0,80 € (contre 1 euro précédemment), tarif qui passera ensuite à 0,50 € dans un an.