A noter qu'en plus des conditions d'exploitation qui accompagnent classiquement ce genre de sortie de produit, Yahoo - qui veut sans doute se prémunir contre un houleux débat sur la vie privée et l'exploitation des données personnelles - propose un « code de conduite du développeur ». En cas de manquement à ce code, prévient le moteur de recherches, l'accès à l'API pourrait être révoqué. L'utilisateur devrait théoriquement avoir le contrôle sur l'exploitation de ses données personnelles Le code de conduite insiste surtout sur le degré de confiance à établir avec les utilisateurs. « Dites-leur ce que vous voulez faire de cette information », indique Yahoo. Qui précise que cela doit se faire « dans un langage facile à comprendre ». En particulier, Yahoo demande aux éditeurs de services exploitant Fire Eagle de clairement dire s'ils comptent stocker l'information, la rendre publique, la partager, etc. Les utilisateurs devraient aussi avoir la possibilité de savoir si une application de mise à jour de la localisation est active, et le cas échéant de pouvoir la désactiver. Comme le rappelle la Cnil chez nous, les utilisateurs devraient aussi avoir un accès et un contrôle total sur les données les concernant, et les éditeurs ont une obligation de protection à l'égard de ces données.