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652 documents trouvés, affichage des résultats 1 à 10.

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(15/05/2012 13:01:51)

Facebook pourrait proposer des publicités ciblées sur des sites tiers

Vendredi dernier, Facebook a proposé quelques changements dans sa politique de confidentialité. L'un d'eux faisait référence à une ancienne proposition, à peine évoquée alors, qui impliquait d'élargir la diffusion de la publicité à « d'autres sites ». Le projet de la société lance un débat quand à la possibilité pour le réseau social d'utiliser ce qu'il sait des goûts des utilisateurs pour diffuser des annonces, non seulement sur Facebook, mais sur d'autres sites partenaires

Au cours d'un chat, dont l'objet visait justement à répondre aux questions des utilisateurs sur les modifications proposées, Erin Egan, directrice en charge du respect de la vie privée, a peut être involontairement fait état d'une éventuelle diffusion de publicités sur des sites tiers. « Nous avons toujours dit que, en matière d'usage des données, nous pourrions diffuser des annonces hors de Facebook et que nous pourrions utiliser ces mêmes informations pour diffuser aux utilisateurs des publicités en dehors de Facebook », a-t-elle déclaré. « Nous n'avons rien à annoncer pour l'instant », a-t-elle ajouté avant d'expliquer comment la publicité hors site fonctionnerait.

Ciblé l'ami d'un ami sur un site tiers

Si l'ami d'un utilisateur « aime » un produit, Facebook pourrait envoyer à cet utilisateur une publicité concernant ce produit - « Coca-Cola, par exemple ». La publicité comportera probablement un « élément social ». Celle-ci pourrait ainsi dire : « Andrew aime le Coke », a expliqué Erin Egan. « Facebook pourrait à l'avenir délivrer à l'utilisateur la même publicité sur un autre site, avec ou sans contexte social pour justifier pourquoi il a été ciblé », a ajouté la responsable de Facebook.

Selon Sarah Downey, un stratège en matière de protection de la vie privée auprès du vendeur de logiciels Abine, une diffusion élargie des publicités pourrait affecter la vie privée de l'utilisateur. « Le changement de politique implique en effet que Facebook utilise « en dehors de l'écosystème Facebook » ce qu'il sait sur les utilisateurs », a-t-elle déclaré dans un mail. Cela suppose clairement aussi que Facebook va scruter tous types de contenu utilisateur pour glaner des informations sur ses préférences de consommation. « Même si vous ne dites pas explicitement que vous êtes un fan de science-fiction, Facebook peut analyser les posts sur les films que vous avez vus, les articles que vous avez lus, et en déduire que vous êtes un fan de science-fiction et vous cibler avec des publicités en rapport avec la science-fiction », a déclaré Sarah Downey.

 

 

(...)

(14/05/2012 10:40:19)

Pour surveiller les réseaux sociaux, Air France a choisi Spotter

Comme toutes les entreprises confrontées à un large public, Air France surveille sa réputation en ligne, que ce soit sur les sites d'information comme sur les médias sociaux à accès public. Il s'agit notamment de récolter les avis, informations et critiques postés sur les fils Twitter et les pages Facebook à accès public.

Pour cela, la compagnie aérienne a lancé un appel d'offres en 2010. Elle a alors choisi la plate-forme en ligne Spotter essentiellement en raison de sa souplesse et de sa capacité à réaliser des veilles spécifiques en fonction de l'actualité. Depuis deux ans, l'outil est utilisé avec satisfaction.

Des notes de synthèse courtes

« La veille s'effectue autour de thématiques que nous avons choisis avec notre prestataire, les documents récoltés étant classés dans celles-ci » indique Myriam Baurens, chargée d'étude chez Air France. Quotidiennement et hebdomadairement, la compagnie reçoit des notes de synthèse courtes (environ une page) comprenant des relevés d'indicateurs (comme le taux d'opinions positives ou négatives). Un traitement humain réalisé chez Spotter permet d'analyser au mieux les documents trouvés sur le web.

Myriam Baurens relève cependant : « un pic de volume n'est pas nécessairement significatif ou grave pour la perception de la compagnie. Par exemple, lors d'incidents avec des vedettes du show-business, cela nous donne un très gros travail sans que la compagnie ne soit réellement impactée. » Le coût du projet n'a pas été précisé. (...)

(14/05/2012 10:30:57)

Dématérialisation des documents et iPad pour les élus de la ville d'Herblay

La commune d'Herblay est une petite ville du Parisis, dans le Val d'Oise, avec 26 300 habitants. Pour transmettre tous les documents de délibération aux 35 conseillers municipaux, cette ville réalisait plus de 200 000 photocopies par an. Afin de réduire cette effroyable consommation de papier, avec les lourdeurs et coûts induits, la ville a décidé de doter ses élus de tablettes, en l'occurrence des iPad d'Apple, reliées par un abonnement 3G d'Orange à un stockage dématérialisé des dossiers nécessaires aux délibérations. Ce dernier est géré par la Kbox de Qualigraf.

Outre les économies réalisées, le système choisi permet aux élus de travailler sur les dossiers beaucoup plus facilement, y compris dans les transports en commun, sans avoir à transporter des kilos de papier. L'ergonomie de la solution a permis une bonne acceptabilité, y compris chez les plus réticents. Les élus participent aux coûts par le biais d'un prélèvement mensuel de 15 euros sur leurs indemnités. Le coût du projet n'a pas été communiqué. (...)

(14/05/2012 10:01:10)

Bing renforce sa recherche sur les réseaux sociaux avec l'aide de Facebook et Twitter

L'initiative de Microsoft pour doper les fonctions sociales de Bing devrait déboucher sur une réelle opportunité de surpasser Google dans les fonctions de recherche, selon les analystes. La mise à jour de Bing présentée le jeudi 11 mai, permet désormais d'inclure les commentaires, les « Likes » et les activités des utilisateurs postés sur les réseaux sociaux à succès, Facebook et Twitter. Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights & Strategy, est d'accord avec l'affirmation de Microsoft selon laquelle cette évolution « est la plus significative depuis le lancement de Bing, il y a 3 ans. »

Pour Patrick Moorhead, « Cette restructuration de Bing est une révolution dans la recherche, et le changement le plus important depuis des années. » L'analyste ajoute « Bing pourrait révolutionner la recherche sociale en puisant dans les fonctions de Facebook et de twitter. Au contraire de Google, Bing et Microsoft ne sont pas en lice pour créer leur propre média social.  Dès lors, ils peuvent accéder à ce qui se fait de mieux en matière de média social, tels que Facebook ou twitter. »

Une barre d'actions spéciale réseaux sociaux

L'interface revue de Bing, qui devrait passer en phase de béta test public prochainement, offre aux utilisateurs une barre d'actions qui se focalise sur les personnes présentes dans les réseaux sociaux de l'utilisateur, sur leurs opinions et les recherches qu'ils ont menées, déclare Microsoft. Par exemple, un utilisateur peut rechercher un vendeur de vélos local. En même temps que les résultats habituels de recherche, il y aura « ce que les personnes que vous connaissez et qui ont peut-être la réponse » dans la barre sociale qui fournira la liste des vendeurs de vélos que vos amis ont aimés ou commentés.

Cette barre sociale est également conçue afin que les utilisateurs puissent poser des questions à leurs amis sur leurs sujets de requête, et ces amis peuvent répondre soit via Bing ou par Facebook, termine Microsoft.

« Cela devrait inciter les consommateurs à essayer Bing » pense Brad Shimmin, analyste chez Current Analysis. Zeus Kerravala, de ZK Research, estime pour sa part que Microsoft prend la bonne direction en étoffant le contexte social de son moteur de recherche. « Il fallait que Bing réalise quelque chose de différent [que ce qui existe déjà] » dit-il. « La recherche sociale va être au coeur de la compétition dans les années qui viennent. Bing vient de jouer. A Google de répondre."

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(11/05/2012 11:05:41)

Visiter la pyramide de Gizeh en 3D grâce à Dassault Systèmes

Pénétrer dans la pyramide de Khéops ou visiter les chambres funéraires de la célèbre nécropole égyptienne du plateau de Gizeh depuis son salon ou sa salle de classe ? L'expérience est désormais possible grâce à une reconstitution en trois dimensions du plateau de Gizeh accessible sur internet.

C'est la firme française Dassault Systèmes, spécialiste des logiciels de CAO, qui a mis au point ce projet en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Boston (États-Unis) et son impressionnante collection d'archives sur la nécropole. La société nous avait présenté ce projet en juin 2011 à l'occasion de sa conférence utilisateurs.

En se rendant sur le site www.3ds.com/giza3D , "avec un simple ordinateur domestique, le grand public peut découvrir les merveilles de l'Egypte ancienne. Avec un écran télé 3D, les utilisateurs peuvent faire l'expérience d'une immersion stéréoscopique plus fascinante encore", assure Mehdi Tayoubi, responsable de la stratégie et du marketing interactif chez Dassault Systèmes.

Visiter des tombes inaccessibles au public

La reconstitution permet au visiteur de se promener dans la nécropole, de visiter les tombes, les galeries et les chambres funéraires et de pénétrer dans les pyramides de Khéops et de Mykérinos. Ils peuvent aussi admirer les trente premiers objets qui y ont été découverts au début du XXe siècle et accéder à des photos, carnets de fouille, cartes et autres archives collectées au fil des expéditions archéologiques, explique la société dans un communiqué.

Au-delà du grand public, le projet Gizeh 3D est également destiné aux musées, qui pourront l'utiliser pour créer des salles "immersives" pour des expositions temporaires ou permanentes, ainsi qu'au monde de l'éducation et de la recherche.

Dassault Systèmes a déjà doté le département d'égyptologie de l'Université de Harvard d'une salle immersive reconstituant Gizeh et les deux organisations entendent poursuivre leur collaboration pour étendre l'utilisation de ces technologies à d'autres domaines de recherche.

Un outil pédagogique

La technologie 3D "bouleverse durablement la façon dont l'Egypte ancienne - et tout site historique d'une manière générale - peuvent être présentés aux élèves et aux étudiants", estime Lawrence Berman, conservateur des antiquités égyptiennes au Museum of Fine Arts de Boston, où Gizeh 3D a été officiellement présenté mardi soir.

"La puissance de la 3D permet de découvrir et d'explorer le plateau de Gizeh tel qu'il était au temps des anciens Egyptiens, ce qui est tout simplement impossible à faire aujourd'hui avec les objets qu'abritent les musées du monde entier. Les ravages de l'érosion, les pillages et l'extension de la cité (du Caire, ndlr) ont à jamais modifié l'aspect originel de ce plateau", souligne-t-il.

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(11/05/2012 10:53:25)

Une app store chez Facebook

Le réseau social Facebook annoncela mise en place prochaine d'une plateforme de téléchargement d'applications, dont certaines payantes, accessible depuis n'importe quel terminal, mobile ou non. Les mobinautes pourront directement avoir accès aux apps compatibles avec leur système d'exploitation, et seront alors redirigés vers l'App Store ou Google Play pour les télécharger.

Cet "App Center" accueillera toutes les applications répondant aux standards de la plateforme. Ce sera aussi l'occasion de mettre en avant certains programmes partenaires, comme par exemple Spotify. Toutes ces applications seront notées par les internautes, comme cela est déjà le cas pour les autres types de plateformes de téléchargement.

Les développeurs sont d'ores et déjà appelés à mettre au point leurs applications afin qu'elles figurent parmi les premières proposées dans cet App Center. Facebook n'annonce aucune date précise de disponibilité de cet App Center, se bornant à un "dans les semaines qui viennent".

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(10/05/2012 11:33:30)

L'usage de Facebook baisse dans les entreprises

En terme de trafic web généré par une application unique, Facebook occupe toujours la première place parmi les clients de Zscaler avec 41%, mais celle-ci est en baisse, puisqu'elle comptait pour 52% du trafic au premier trimestre 2011. Ce résultat n'est pas dramatique, mais la présence de l'application dans l'entreprise a diminué de manière constante, autour de 2,8%, chaque trimestre.

Néanmoins, aucune autre application ne semble profiter de cette baisse pour gagner en popularité, même si Twitter marque une légère hausse, atteignant 7,2%. Si bien que l'hypothèse la plus probable pour expliquer cette baisse, c'est que, tout simplement, l'usage de Facebook a été mieux encadré dans l'environnement de travail. « La dimunition du réseautage social dans l'entreprise tient en particulier aux politiques mises en place. Il semble que les administrateurs limitent de plus en plus l'accès à Facebook, et qu'ils sont aussi moins préoccupés par l'usage de Twitter », notent les auteurs du rapport. « Zscaler a remarqué que le trafic de Twitter avait tendance à augmenter, ce qui laisse penser que Twitter est plus largement adopté par les salariés comme plateforme sociale, et que davantage de personnes utilisent le service ».

Linkedin et Google Search les plus utilisés en entreprise

Parmi les applications de réseautage social les plus populaires, on trouve LinkedIn, qui occupe 18,2% du trafic, Google Search qui capte 8,3%, et divers services de webmail qui comptent pour quelques pour cent chacun. Une extrapolation de la baisse du trafic de Facebook au-delà des clients de Zscaler donnerait des résultats un peu excessifs. Comme le fait remarquer chaque fois le leader des services de sécurité et de contrôle du trafic web en mode SaaS, grâce à la technologie utilisée par Zscaler, sa base utilisateurs peut bloquer Facebook et d'autres applications web en modulant sa politique d'accès (toutes les entreprises n'ont pas accès à une telle fonctionnalité). Au final, la baisse de Facebook révèle que, quand la possibilité leur est offerte, les entreprises veillent de plus près au contrôle de l'usage des médias sociaux.

Selon Zscaler, dans 83% des cas, les deux principales restrictions imposées à l'usage du web concernent des limitations liées à la bande passante et l'accès à certains sites web spécifiques. Dans les 17% restant, les restrictions concernent l'encadrement de l'usage des médias sociaux, que ce soit pour limiter la messagerie instantanée, le webmail, ou pour lutter contre les logiciels malveillants et le spam.

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(09/05/2012 17:13:22)

Présidentielle 2012 : le Web 2.0 est devenu une arme de séduction massive

Les prétendants à la fonction de président l'ont bien compris, pour une campagne réussie, les moyens mis en oeuvre sur le net sont devenus primordiaux. Les Français passent en moyen 2h17 chaque jour sur la toile, considérée depuis quelques d'années comme le média le plus influent devant la TV, la radio, les magazines et les quotidiens. Devant une telle opportunité de séduire, 9 des 10 candidats à la présidentielle se sont ainsi implantés sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête. Une manière nouvelle de renforcer le sentiment de proximité avec les militants et de convaincre les indécis. Si le jeu n'en valait pas forcément la peine en 2007 lorsque le nombre d'utilisateurs français sur Facebook ne dépassait pas les 200 000; 5 ans plus tard, avec plus de 20 millions d'inscrits, nul doute que l'opportunité n'est pas négligeable.

Grand gagnant, en France, de la course aux nombres de « fans » sur Facebook, Nicolas Sarkozy. Le président sortant réunit pas moins de 650 000 personnes sur sa page ; il faut dire que ce dernier est présent de longue date sur le réseau social préféré des Français et qu'il a pu jouir durant 5 ans de son statut de chef d'État pour développer sa notoriété. Deuxième sur le podium : François Hollande. Le président-élu réunit près de 156 000 fans. Bon dernier, Philippe Poutou s'en tire de son côté avec un peu plus de 5 400 utilisateurs.
Du côté de Twitter, la tendance s'inverse puisque c'est François Hollande qui a su rassembler le plus de followers. Le président-élu est suivi par plus de 320 000 abonnés contre seulement 230 000 pour Nicolas Sarkozy. Seule résistante à l'hégémonie des réseaux sociaux, Nathalie Arthaud, candidate de Force Ouvrière n'est présente que sur Google+, la plateforme sociale de Google.

Aux États-Unis, Mitt Romney à la peine sur le web

Mais la guerre pour la conquête des réseaux sociaux ne fait pas rage qu'en France. Outre-Atlantique, aux États-Unis, le candidat républicain à l'élection présidentielle Mitt Romney craint le cyber-KO face à un Barack Obama rodé par la campagne présidentielle de 2008 qui lui avait permis de battre John McCain. Le mormon tente tant bien que mal de mettre un terme au gouffre abyssal séparant les deux candidats sur la toile. Face à lui, une véritable armée d'internautes démocrates répandant la parole de leur candidat jusque dans les villages les plus reculés.

Si Mitt Romney a plus ou moins comblé l'écart concernant l'utilisation massive de Youtube pour diffuser les conférences de presse, les discours et les spots de campagne des candidats, le républicain se bat toujours pour renforcer sa présence sur Facebook. Aux États-Unis, le réseau social compte plus de 160 millions d'utilisateurs, dont un pan important de l'électorat américain. Sur sa page, le président Barack Obama compte 26 millions de « J'aime » alors que Mitt Romney n'en compte que 1,6 million : un signe fort de la faible présence des républicains sur la toile. Sur Twitter, l'écart est moins important, mais reste de taille, 14 millions de followers pour Barack Obama ; 1,4 pour Mitt Romney. Toujours aux États-Unis, selon un rapport de comScore sur le rôle des outils de campagne en ligne dans la campagne électorale de 2012, les démocrates obtiennent un rapport de 10 contre un, un coup dur pour Mitt Romney et le parti conservateur qui ne baisse pas les bras et vient de lancer le Social Victory Center. L'outil devrait permettre aux républicains de centraliser via une application sur le réseau social Facebook toutes les idées et propositions de bénévolat pour convaincre le plus d'électeurs possible.

Un arsenal numérique de pointe

Mais la grande nouveauté de cette campagne 2.0, c'est  aussi le côté participatif. En effet, tous les candidats ont redoublé d'inventivité pour mettre à disposition des militants du matériel de campagne, de la simple impression de tracts à la géolocalisation des évènements à venir, en passant par un système de récompense des actions militantes du côté de Nicolas Sarkozy. L'innovation a été le maître mot.

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Le relais des évènements de campagne semble lui aussi avoir été un impératif pour tous les candidats. Web radio pour François Hollande, magazine vidéo pour Jean Luc Mélenchon et même timeline multi formats pour François Bayrou, la communication des évènements a été l'un des points chauds de cette campagne qui n'a décidément pas à rougir de son homologue américaine.

 Variant de 100 000 euros pour le budget le plus faible* (Jean Luc Mélenchon) à 2 millions d'euros pour les plus élevés (François Hollande et Nicolas Sarkoz ), les budgets de campagne Internet ont considérablement augmenté par rapport à 2007.
Alors que les petits partis semblent investir dans sur la toile pour donner une meilleure visibilité à leurs idées et à leurs programmes, les plus gros candidats, eux, cherchent à mobiliser et à stimuler l'activité des sympathisants et des militants afin de créer un véritable sentiment d'appartenance à une communauté.

10 ans plus tard

Alors qu'en 2002 le web n'était encore utilisé que comme un simple moyen de relais de l'information descendante ; en 2007, celui-ci a entamé sa mutation en exploitant les premiers usages 2.0, notamment lors de la campagne de Ségolène Royal qui avait alors introduit une dimension participative jusque-là inexistante et reprise à l'heure actuelle par tous les candidats. De son côté, Nicolas Sarkozy s'était appuyé sur une plateforme communautaire afin de fédérer son réseau de supporters et avait utilisé massivement la vidéo et les blogueurs afin de relayer ses propositions sur la toile.

En 2012, le web semble enfin s'être complètement intégré dans les dispositifs de campagne, et la bataille y est aussi rude que sur le terrain. Internet n'est plus un outil « en plus » de la campagne, mais bel et bien une arme de communication massive, une articulation entre les partis et les militants présents sur le terrain. On retiendra notamment l'organisation depuis le web de la campagne de porte-à-porte effectuée durant la campagne de François Hollande ou le Google Agenda de Jean Luc Mélenchon.

Pari réussi pour les personnalités politiques françaises qui ont donc su tirer le meilleur de toutes les possibilités offertes par le net.

*  les budgets numériques de Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade et Nicolas Dupont-Aignan n'ont pas été communiqués lors de l'enquête

 

 

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