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(15/12/2009 18:50:19)

Rapport sur le stress au travail : un éclairage sévère sur France Télécom

Avec un taux de réponse avoisinant les 80%, l'implication des salariés de France Télécom dans l'enquête du cabinet Technologia donne du poids aux résultats présentés lundi au siège de France Telecom. 80 000 salariés (sur 102 000) ont répondu aux 160 questions d'un questionnaire établi pour mieux cerner les éléments liées à leurs conditions de travail par catégorie professionnelle, âge, ancienneté, formation... Dans sa synthèse, le rapport de Technologia parle d'une "ambiance de travail tendue, voire violente" et désigne une "grande défaillance du management." Privés "d'une colonne vertébrale solide de management, les personnels de France Télécom semblent plus que jamais orphelins de sens, de leaders," commente finalement l'enquête. Certains constats sont sans appel. Seuls 39% des répondants se disent "fiers d'appartenir au groupe France Telecom ?", contre 96% il y a 5 ans. Les salariés jugent aussi que leurs conditions de travail se sont nettement dégradées. A la question " Depuis quelques années, vos conditions de travail se sont-elles : améliorées ; restées inchangées ; dégradées ?", ils sont 65% à estimer qu'elles se sont "dégradées" et 30% à estimer qu'elles sont restées inchangées. Les écarts de réponse entre les groupes (hommes/femmes, par tranches d'âge, fonctionnaires/contractuels, cadres/non cadres...) sont très faibles. A noter en revanche que les collaborateurs ayant plus de 35 ans et plus de 10 ans d'ancienneté se sentent très concernés par la situation. Le personnel perçoit une dévalorisation de ses compétences [[page]] Le personnel perçoit une dévalorisation de ses compétences En ce qui concerne le stress au travail, 52% des personnes interrogées ont reconnu qu'il leur arrivait (ou qu'il leur était arrivé au cours des 12 derniers mois) de se sentir "très fatigué(e) ou stressé(e) " par leur travail et 40% considèrent que "Cela arrive souvent." Les collaborateurs s'expriment également sur les effets du travail sur leur santé. 39% estiment qu'au cours des cinq dernières années, en raison de leur activité, leur santé s'est dégradée. Enfin, 55% du personnel se dit "pas du tout et plutôt pas satisfait de sa situation professionnelle prise dans sa globalité." C'est notamment le cas pour les métiers où les salariés sont en contact avec les clients, dans les boutiques, centres d'appel ou unités d'intervention. Tous ces résultats pointent vers des modes de fonctionnement où s'accumulent "conditions de travail difficile," "désajustement professionnel," "relations sociales dégradées," ayant engendrées "une fragilisation de la santé physique et mentale" de certains salariés, pour reprendre les éléments les plus significatifs de l'enquête. 67% sont "tout à fait d'accord" pour dire que "les exigences demandées sont trop fortes", 76% jugent que les "applicatifs sont devenus trop nombreux et/ou trop complexes," 78% jugent les "conditions de travail dégradées en raison de la dévalorisation des compétences," et 62% des personnes trouvent aussi que ces mauvaises conditions de travail sont dues à la "pression de [leur] responsable" qui "critique injustement [leur] travail." Le rapport issu des réponses à ce questionnaire ne constitue que l'une des quatre étapes de la mission confiée au cabinet Technologia, entre l'analyse des rapports d'enquête des CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du groupe, les entretiens qualitatifs de collaborateurs et l'audit sur les suicides. C'est en mars 2010 que sera remis le dernier rapport du cabinet spécialisé en évaluation et en prévention des risques professionnels et de l'environnement. (...)

(07/12/2009 17:35:34)

Les informaticiens du Crédit Agricole appelés à la grève le mardi 8 décembre

Sur la proposition d'une intersyndicale regroupant huit syndicats(*), les informaticiens du Crédit Agricole sont appelés à participer une journée de grève, demain mardi 8 décembre, à l'échelle nationale. Ce mouvement de mécontentement est provoqué par le projet Nice, annoncé en avril dernier. Visant à constituer un seul système d'information d'ici cinq ans, cet important chantier pourrait conduire, à terme, à supprimer un millier de postes. Dans un tract diffusé en fin de semaine dernière, les organisations syndicales expliquent que lors de la dernière réunion avec la Direction, elles ont demandé un délai supplémentaire afin de pouvoir « faire des propositions alternatives » et que les Comités d'entreprise puissent être en mesure de délivrer leur avis « en connaissance de cause ». La semaine dernière, explique l'intersyndicale, la Direction semblait accepter le calendrier. « Aujourd'hui, la Direction avance les avis au 8 janvier sans se donner les moyens d'étudier les propositions que les organisations syndicales doivent remettre le 18 décembre. » Selon le tract diffusé, ce délai ne permet pas aux Comités d'entreprise de connaître l'impact du projet sur les salariés de leur entité, ni d'avoir une vision des possibilités de reclassement, ni même d'identifier complètement les salariés impactés... (*) CFDT, CFTC, CGT, FO, Sneca, SNiaCAm, Sud, UNS (...)

(03/12/2009 16:34:51)

Pour se développer, le télétravail doit être encouragé, montre un rapport officiel

Le télétravail concerne deux à trois fois plus de salariés dans les pays scandinaves et anglo-saxons qu'en France où la pratique est encore peu répandue. C'est l'un des points que fait apparaître le rapport de 150 pages sur le développement du télétravail, publié fin novembre par le Centre d'analyse stratégique (organisme rattaché au Premier ministre). Dans une dizaine d'années en revanche, le travail à distance, ou mobile, pourrait concerner jusqu'à 40 ou 50% des emplois, mais pour une partie seulement du temps travaillé. Pour se développer toutefois, la pratique devra être encouragée, financièrement et techniquement. Le rapport va jusqu'à suggérer de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. Il convient aussi de sécuriser le cadre juridique. Cette étude, qui dresse l'état des lieux du télétravail dans l'Hexagone, fait suite à une demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Elle s'appuie sur deux enquêtes comparant les pratiques de dix à vingt pays de l'OCDE et sur une analyse prospective du potentiel de télétravailleurs à l'horizon des dix prochaines années. Si ses auteurs présentent les effets positifs du travail mobile dans les pays qui l'ont adopté, ils n'omettent pas non plus d'exposer les obstacles et risques qui s'y rattachent. Le télétravail remet en cause la notion de subordination Au crédit du télétravail, on peut sans conteste porter une meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle, la réduction des dépenses sociales et des émissions de gaz à effet de serre, ou encore, l'inclusion des personnes exclues du marché du travail (personnes à mobilité réduite ou habitant dans des zones mal desservies par exemple). Mais, « le télétravail ne constitue pas le remède miracle », reconnaît aussi le rapport, car il remet en cause certains aspects fondamentaux du travail salarié et du code du travail. D'une part, la notion de subordination, qui peut aussi bien diminuer que s'accroître, «pour prendre la forme d'une télédisponibilité généralisée». D'autre part, la notion de temps de travail qui risque de déborder sur la sphère privée. Enfin, souligne le document du Centre d'analyse stratégique, les TIC peuvent affaiblir les collectifs de travail en constituant des réseaux multiformes qui créent « une porosité » entre l'entreprise et les autres communautés. En résumé, le rapport dégage sept messages clés et préconise quatre axes d'action pour développer le télétravail. Premier message : les principaux leviers pour le déploiement du télétravail se situent hors du cadre juridique. Il faut que ses gains soient mieux connus, que des infrastructures numériques de qualité soient déployées sur l'ensemble du territoire et que des outils techniques performants soient mis à disposition. Une évolution de la culture managériale française est également nécessaire. Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » [[page]] Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » Deuxième message clé, c'est la diffusion du télétravail partiel (un ou deux jours par semaine) qui contribuera à faire progresser la pratique en France. A l'inverse, un temps complet peut poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité, estiment les rapporteurs. Troisièmement, le télétravail doit continuer à s'appuyer sur la règle du double volontariat et reposer sur la confiance mutuelle entre les deux parties. A ce titre, vouloir l'encadrer trop strictement par la loi pourrait être une erreur. Quatrièmement, le Centre d'analyse stratégique considère que la proposition de loi actuelle constitue un socle propice pour développer le télétravail : relativement protectrice pour les salariés sans être dissuasive pour les entreprises. En revanche, les institutions représentatives du personnel doivent être davantage formées sur ces pratiques. Pour l'instant, rappelle l'étude, la demande de télétravail émane souvent des salariés, et non de la hiérarchie, « qui y voit un sujet complexe et non prioritaire ». Cinquièmement, toutes les fonctions ne sont pas «télétravaillables», pointe le rapport. En particulier lorsqu'elles n'utilisent pas les TIC. Ainsi, sur 82 professions considérées dans le rapport, 72% de la main d'oeuvre n'a pratiquement aucune chance de télétravailler car les tâches à effectuer ne peuvent pas se faire à distance, et 17% n'ont que peu de chances de télétravailler, même à temps très partiel. Finalement, seulement 11% de la main d'oeuvre a des chances d'y accéder : les cadres et ingénieurs, les informaticiens, les fonctions intellectuelles, administratives, ou de support, etc. Or, les métiers qui, selon les études prospectives, vont se développer le plus dans les prochaines années (aides à domicile, par exemple, ou ouvriers qualifiés de la manutention) ne sont pas propices au télétravail. Pour se développer, le travail à distance devra donc être diffusé au sein des métiers et fonctions qui peuvent vraiment l'exploiter. Editer une charte du télétravail Sixièmement, il est intéressant de signaler qu'aucun abus de télétravail subi n'a été constaté lors d'un congé maternité ou d'un arrêt maladie, dans l'un des pays de l'OCDE étudiés. A l'inverse, le télétravail peut permettre à un salarié qui se déplace difficilement (en cas de grossesse, ou à cause d'une entorse par exemple) de pouvoir continuer à exercer son travail. Mais pour éviter tout risque d'abus, le rapport suggère de réfléchir à un certificat médical d'aptitude au télétravail. Septièmement, enfin, le télétravail ne cible pas particulièrement les seniors. Il n'est donc pas destiné à favoriser leur emploi. Au contraire, lorsqu'ils travaillent, les retraités préfèrent garder un contact direct avec leurs collègues. De ces sept analyses, le rapport déduit quatre axes d'action : promouvoir le télétravail auprès du grand public et de l'ensemble des acteurs, assurer une bonne gouvernance en éditant une « charte du télétravail » (et en créant un comité de pilotage de haut niveau), sécuriser le cadre juridique par une circulaire (et clarifier la prise en charge par les assurances) et, enfin, encourager les initiatives. Sur ce dernier point, le rapport propose de soutenir financièrement et matériellement l'essor du télétravail et de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. (...)

(01/12/2009 13:42:25)

La réforme du lycée prévoit un enseignement de spécialité informatique en 2012

Dans le cadre de la réforme du lycée, la série S va prochainement bénéficier d'un enseignement en informatique. Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, l'a indiqué il y a quinze jours, à l'occasion du salon européen de l'éducation. En 2012, deux heures hebdomadaires d'informatique et sciences du numérique seront proposées en option aux Terminales avec les mathématiques, les sciences physiques et les sciences de la vie et de la terre. Cet ajout vient d'être salué par l'association EPI (Enseignement public et informatique) et par le groupe de travail ITIC de l'Asti (fédération des associations françaises des sciences et technologies de l'information) qui rappellent que « les TIC constituent un gisement d'emplois considérable ». Pour assurer ces cours, les deux organisations évoquent, dans un communiqué publié hier, les compétences qui existent déjà dans ce domaine parmi les enseignants des expérimentations en cours et des autres disciplines ayant des diplômes en informatique. Selon elles, des mises à niveau pourraient par ailleurs être organisées par des universités prêtes à le faire dès le deuxième semestre de l'année scolaire et universitaire en cours. Fin septembre, Luc Chatel avait par ailleurs annoncé la future présentation d'un grand plan de développement du numérique dans les établissements scolaires. Ce plan devrait être opérationnel en 2010. Il doit s'appuyer sur les conclusions de la mission de réflexion confiée par François Fillon à Jean-Michel Fourgous pour la promotion des TIC dans l'enseignement scolaire. Le rapport de cette commission doit être remis le 21 janvier prochain. Dans le domaine de l'enseignement des sciences du numérique, une chaire d'informatique a été inaugurée il y a quelques semaines au Collège de France par Michel Cosnard, président de l'Inria, et Pierre Corvol, administrateur du Collège de France. Les cours, gratuits et ouverts à tous, seront assurés par Gérard Berry et diffusés sur le Web. (...)

(27/11/2009 17:01:14)

Le PDG d'Avanquest entre au conseil d'administration de Syntec Informatique

La représentativité des éditeurs de logiciels gagne un peu de terrain au conseil d'administration de Syntec Informatique avec l'arrivée de Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software, société d'édition de logiciels pour le grand public, (ex-BVRP Software). Au printemps dernier, déjà, Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software, éditeur de solutions de gestion financière, avait intégré le comité exécutif de la chambre professionnelle qui compte aussi Romain Hugot, directeur de Sage France. Sur les vingt-huit membres du conseil d'administration de la chambre professionnelle, huit représentent désormais le monde de l'édition de logiciel. Aux côtés de Gérard Claverie, 1er vice président de Syntec Informatique et vice président du conseil de surveillance de l'éditeur Générix Group, figurent aussi Pascal Rialland, DG de SAP France, Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, Eric Bantegnie, président d'Esterel Technologies et Philippe Ozanian, DG d'Infovista. Mais les acteurs des services restent majoritaires avec dix-huit membres siégeant au Collège Conseil et services informatiques et deux au Collège Conseil en technologies. Cette volonté réaffirmée de Syntec Informatique de donner plus de voix aux éditeurs dans ses structures a peut-être été aussi suscité par les initiatives qui se multiplient dans ce domaine, notamment du côté de l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels créée fin 2005. Mieux faire connaître l'énorme vivier d'éditeurs en France et tenir compte de leur diversité Président d'honneur de Middlenext, association représentant des valeurs moyennes cotées, Bruno Vanryb fut aussi président de l'association d'entrepreneurs Croissance Plus. En rejoignant les instances dirigeantes de Syntec Informatique, il compte apporter son expérience des relations avec les pouvoirs publics pour mieux faire connaître son secteur d'activité. « Le métier d'éditeur de logiciels est très mal cerné en France. On connaît très bien les sociétés de services et les très grands éditeurs, comme Microsoft, ou encore ceux qui sont spécialisés sur un créneau, comme Dassault Systèmes sur la CAO, ou sur un métier - les médecins par exemple. Mais on méconnaît les éditeurs plus généralistes. On ne sait pas qu'il y a en France un vivier énorme d'éditeurs de logiciels. » Le PDG d'Avanquest constate que les pouvoirs publics appréhendent mal ce secteur qui n'est donc pas considéré comme un secteur prioritaire, alors qu'il s'est bien développé dans d'autres pays, aux Etats-Unis notamment. « Le retard que l'on constate en France n'est pas lié à un manque de compétences des acteurs, mais à une méconnaissance, insiste Bruno Vanryb. Les Français ne savent pas qu'ils ont des leaders, comme Ubisoft par exemple, qui est en concurrence directe avec les leaders internationaux du jeu vidéo. » Le marché des logiciels grand public sur lequel évolue Avanquest est un secteur très internationalisé. C'est une certaine forme d'édition de logiciels qui offre l'intérêt de représenter des éditeurs français aux Etats-Unis. « Jean Mounet et son conseil d'administration ont bien compris, et je les en remercie, que nos métiers d'éditeurs de logiciels étaient très divers et que Syntec Informatique devait être représentatif de cette diversité, apprécie Bruno Vanryb. Avanquest est peut-être, par son côté grand public, un peu plus sur le devant de la scène que d'autres éditeurs. Cela permettra peut-être de donner un coup d'accélérateur. » Bruno Vanryb prône l'investissement, rejette les subventions [[page]] En acceptant de venir renforcer le pôle éditeur d'une organisation comme Syntec Informatique, « qui a bâti une présence forte, historique et légitime en raison du poids qu'elle représente dans l'industrie en termes de chiffre d'affaires et d'emplois », le président d'honneur de MiddleNext souhaite mettre au service de l'édition sa « très grande expérience des actions qui permettent de faire connaître les entreprises et les filières auprès des pouvoirs publics. » Il rappelle au passage qu'il est totalement hostile à toute forme de subventions. En revanche, il trouve intéressant qu'un organisme comme le FSI (fonds stratégique d'investissement) s'intéresse à des entreprises de technologies. Sa société, Avanquest, vient d'en bénéficier puisque le fonds a décidé d'y investir 9 millions d'euros pour l'aider à se développer à l'international. Le marché grand public : un autre éclairage sur le métier d'éditeur Les métiers représentés par Syntec Informatique sont essentiellement tournés vers les entreprises alors qu'Avanquest vend d'abord au grand public et aux TPE/PME. Au conseil d'administration de la chambre syndicale, c'est avec Microsoft et peut-être Infovista que la société de Bruno Vanryb a le plus de points communs. « Sur le grand public, nous faisons le même métier que Microsoft mais avec une taille de PME. Nous réalisons un pourcentage énorme de nos ventes sur Internet, environ 14 ou 15 M€ en téléchargement chaque année avec un panier moyen inférieur à 20 euros, explique le PDG. C'est intéressant car c'est une autre façon de faire ce métier d'éditeur de logiciels. L'activité et le poids relatif d'un éditeur qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 M€ auprès des entreprises, avec une centaine de produits vendus, ne peut pas être vraiment comparé à un éditeur qui diffuse des centaines de milliers de produits par an sur le marché. » Vu sous cet angle, Bruno Vanryb pense que son expérience du grand public peut lui permettre d'apporter un autre éclairage sur le métier d'éditeur. (...)

(27/11/2009 14:17:15)

29 900 professionnels de l'informatique au chômage en octobre, selon la Dares

29 900 professionnels de l'informatique étaient inscrits à Pôle Emploi en octobre 2009 et n'avaient pas exercé d'activité dans le mois. Cela correspond à 1 000 personnes de plus que le mois précédent, sur une population évaluée à 500 000 informaticiens en France. Ce sont les dernières statistiques produites hier par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l'Emploi). Depuis le début de l'année, la hausse s'établit à 35,9%. Et en un an, le nombre de professionnels de l'informatique inscrits dans cette catégorie a augmenté de 48% (9 700 personnes de plus). 35 400 informaticiens en recherche d'emploi En ajoutant à ce décompte les professionnels de l'informatique inscrits à Pôle Emploi mais ayant tout de même exercé une activité réduite dans le mois, on arrive à un total de 35 400 personnes sur le mois d'octobre, soit 1 300 de plus qu'en septembre. En un an, cet effectif a augmenté de 41,6% (10 400 personnes de plus). Cette semaine, l'Apec a également publié une étude montrant que les embauches de cadres risquent de continuer à baisser en Europe d'ici à juin 2010, avec un recul qui se confirme pour la fonction informatique. Les embauches de cadres de ce secteur ne représenteront que 10% des 82 000 à 101 000 recrutements de cadres prévus, contre 13% un an plus tôt et 25% les trois années précédentes. (...)

(26/11/2009 16:34:55)

La fonction Informatique reculerait à 10% des embauches de cadres d'ici à juin 2010

Les embauches de cadres devraient continuer à baisser en Europe d'ici à juin 2010, selon une enquête de l'Apec publiée cette semaine. Pour la France, le recul de la fonction Informatique semble se confirmer, précise l'association. L'enquête menée sur huit pays européens(*) fait état, pour l'ensemble des secteurs d'activité, de prévisions de recrutement oscillant entre 360 000 et 420 000 embauches de cadres, pour la période allant de juillet 2009 à juin 2010. Cela correspond à une diminution de 9 à 22% par rapport aux 463 200 embauches réalisées entre juin 2008 et juin 2009 (volume lui-même en baisse de 28% comparé à l'année précédente, soit les embauches réalisées entre juillet 2007 et juin 2008). En France, sur cette période, les prévisions oscillent entre 82 000 et 101 000 recrutements, soit -5% à -23% pour l'hypothèse la plus pessimiste. Cela nous ramène aux niveaux les plus bas enregistrés entre 1993 et 1998. Sur ce total, la fonction informatique ne devrait représenter que 10%, soit 3 points de moins qu'entre juillet 2008 et juin 2009 où elle avait déjà chuté à 13% des embauches de cadres sur l'Hexagone, alors qu'elle pesait 25% des recrutements entre juillet 2005 et juin 2008. France : 3 recrutements sur 10 en R&D et des débutants moins touchés qu'ailleurs Dans ce paysage morose, l'Apec relève toutefois deux points positifs en France. D'une part, la fonction 'Etudes, Recherche et Développement' pourrait constituer la première fonction d'embauche, avec près de trois recrutements sur dix, ce qui traduit « la volonté des entreprises de soutenir l'innovation », souligne Eric Verhaeghe, président de l'Apec. Le secteur de services resterait le premier à recruter sur cette fonction. D'autre part, la France serait, avec la Belgique, le pays où les recruteurs font le plus souvent confiance aux débutants dont la situation apparaît « relativement moins dégradée ». En octobre, l'Apec avait diffusé une étude montrant que 80% des jeunes diplômés (de niveau Bac+4 et plus) de 2008 ayant choisi les disciplines informatique, télécommunications et technologies multimédia avaient trouvé un emploi, contre 68% seulement pour l'ensemble de l'échantillon interrogé. En revenant sur le bilan 2008-2009, l'Apec confirme par ailleurs le brutal recul de la mobilité inter-entreprises entre juillet 2008 et juin 2009, en particulier en France (-4%) et aux Pays-Bas (-3%), alors qu'il y avait jusqu'à présent sur ces pays de nombreux mouvements entre entreprises. Visiblement, les cadres ont jugé préférable de différer quelque peu leurs projets d'évolution professionnelle. (*) Méthodologie : enquête menée en juin 2009 dans des entreprises de dix salariés et plus du secteur privé marchand, en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse. L'Apec précise que les entreprises interrogées constituent un échantillon représentatif de l'emploi cadre par secteur d'activité et par taille d'entreprise (...)

(26/11/2009 12:57:55)

Tribune : Les réseaux sociaux, piliers des écosystèmes d'entreprise !

Le renouvellement naturel des employés d'une entreprise s'accompagne d'une profonde modification d'attitude envers la technologie, dont les entreprises feraient bien de tirer parti. Les jeunes, de la génération Y (ou « digital natives ») entrent en effet dans le monde du travail, en apportant avec eux ce que Luc Bretones nomme « un monde de conversations ». Représentant de l'Institut G9+ et co-animateur Essec Business & Technologie et Centrale Marseille IT, Luc Bretones organise une conférence sur le sujet le 8 décembre prochain, dans le cadre des rencontres de l'Institut G9+, association qui réunit les anciens diplômés en TIC de grandes écoles françaises. En préambule de cette conférence, il enfourche avec David Fayon, auteur de « Web 2.0 et au-delà », Économica, et co-auteur de « Facebook, Twitter et les autres... », Pearson (à paraître), un de ses chevaux de bataille favoris, dans une tribune présentée sur notre blog Experts : « Les réseaux sociaux constituent un terreau de nouveaux usages pour les entreprises qui sauront efficacement les intégrer pour créer de la valeur. Les opportunités sont nombreuses : partage du savoir et plus grande réactivité par rapport aux clients, meilleure fluidité de l'information entre les métiers de l'entreprise, identification de communautés d'experts, adoption plus facile d'une culture et d'un langage communs. » LeMondeInformatique.fr avait rappelé l'importance de cette transition dans le dossier « Digital natives : ils vont bouleverser l'entreprise », ainsi que dans un débat télévisé intitulé : L'entreprise 2.0, mythe ou réalité. (...)

(25/11/2009 14:49:07)

Le directeur financier de Microsoft démissionne

Aux manettes depuis près de 5 ans, Chris Liddell, le directeur financier de Microsoft quittera l'entreprise à la fin de l'année. La société n'a pas indiqué ce que Chris Liddell prévoyait ensuite de faire. Dans un communiqué de presse, Microsoft a simplement déclaré qu'il regarde un certain nombre de possibilités afin de rediriger sa carrière au-delà du poste de responsable des finances. Chris Liddell sera remplacé par Peter Klein, qui est actuellement le directeur financier (CFO) de la division Business de Microsoft, où il gère un budget de 18,9 milliards de dollars. Peter Klein est entré chez Microsoft en 2002. « Le départ de Chris Liddel reste toutefois une surprise étant donné qu'il sera resté moins de 5 ans chez Microsoft » , a précisé Matt Rosoff, analyste chez Directions on Microsoft, un cabinet d'études indépendant exclusivement consacré à la firme de Redmond. "Il était respecté par la communauté financière, poursuit-il. «Il était là au mauvais moment alors que l'économie allait mal, mais je ne peux imaginer qu'il puisse être blâmé pour ce point." Passer du simple rôle de DAF à celui de PDG « Une des explications de Microsoft sur le départ Chris Liddell indique qu'il serait à la recherche d'une position de PDG », explique encore Matt Rosoff. "Il n'avait que peu de chances de parvenir à ce poste chez Microsoft ». Avant de travailler chez Microsoft, Chris Liddell avait été le PDG de Carter Holt Harvey, qui était alors la deuxième société cotée en Nouvelle-Zélande. Peter Klein, le prochain directeur financier a rejoint Microsoft en février 2002 et a été successivement : directeur financier de l'activité Server and Tools pendant trois ans avant d'occuper le même poste à la division Business. Avant cela, il avait travaillé pendant 13 ans chez McCaw Cellular Communications, Orca Bay Capital et HomeGrocer. « Microsoft a souvent recruté des talents extérieurs pour étoffer ses équipes. Pour cette transition cruciale, on peut encore penser qu'elle a regardé ailleurs que dans la compagnie avant de se rabattre sur une solution interne » estime Matt Rosoff. Dans son communiqué, Microsoft porte au crédit de Chris Liddell la lourde restructuration réalisée sur le précédent exercice fiscal (3 milliards de dollars d'économie) et l'affection d'une somme de 14 milliards de dollars pour la distribution de dividendes aux actionnaires et le rachat d'actions pour soutenir le cours de bourse de Microsoft. (...)

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