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(25/05/2011 14:33:01)

Avec AppUp, Intel veut proposer des services de cloud hybride aux PME

Intel vient d'annoncer une offre un peu différente de ce qu'il propose habituellement. Avec sa solution packagée AppUp Small Business Service, il espère faciliter l'accès à un nouveau type de service cloud. Celui-ci vise des PME souhaitant réduire leurs coûts informatiques en migrant vers le cloud, mais encore réticentes à le faire pour des problématiques de sécurité. AppUp leur permettra en effet d'exploiter des applications hébergées sur des serveurs installés en interne tout en étant facturées à l'usage et en restant déchargées de la gestion du matériel. Cette prestation va être commercialisée par des distributeurs ou des intégrateurs qui vendront aux entreprises l'accès à des logiciels sur la base d'un abonnement mensuel par utilisateur.

Le service AppUp repose sur l'environnement Hybrid Cloud d'Intel qui a été présenté l'an dernier comme une plateforme pouvant être utilisée par des intégrateurs pour distribuer des services hybrides. Il rassemble des serveurs, un éventail d'applications, ainsi que les logiciels d'Intel pour gérer et pouvoir suivre la « consommation » des logiciels afin de pouvoir la facturer.

Lancée en Amérique du Nord et en Inde

Pour l'instant, Intel limite cette offre aux fournisseurs de services évoluant sur deux zones géographiques : l'Amérique du Nord et l'Inde. Dans un premier temps, le package AppUp s'appuie sur le serveur ThinkServer TS200v. D'autres serveurs s'y ajouteront par la suite, fournis par Acer, NEC et d'autres. Par l'intermédiaire du founisseur de services, les enterprises pourront sélectionner des logiciels provenant des catalogues d'une dizaine d'éditeurs : Microsoft, Tally, Intuit, GFI Software, Astaro, gloStream, Level Platforms, SIOS et Vembu. Intel indique que d'autres éditeurs s'y joindront bientôt : Allscripts, Apani, Asigra, ClearCenter, Coversant, Critical Links, Elina Networks, Ensim, eTurns, Fonality, KineticD, Lumension, McAfee, Novell, Pragma Systems, StorageCraft, Symantec and WorkSpace Communications.

Les clients paieront donc pour une utilisation mensuelle du logiciel et le prix du serveur pourra, soit être inclus dans cet abonnement, soit être facturé séparément. Intel n'a fourni aucune indication de prix. Celui-ci différera probablement en fonction des applications utilisées et des services apportés par l'intégrateur.

Charles King, analyste du cabinet Pund-It, souligne qu'AppUp constitue un nouveau modèle économique pour Intel. Certes, il fabrique des processeurs pour serveurs, mais ici, il sert aussi d'intermédiaire entre les vendeurs de serveurs et les fournisseurs de services. « Cela ne me surprendrait pas de le voir prendre d'autres initiatives de cette nature à l'avenir », a-t-il confié à nos confrères d'IDG News Service.

Illustration : crédit Intel / LMI

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(23/05/2011 14:13:05)

TechEd 2011 : Microsoft étoffe sa suite Azure AppFabric

« La version CTP (Community Technology Preview) de Azure AppFabric à paraître en juin, offrira un ensemble de fonctionnalités pour construire et gérer des applications multi-tiers à partir d'une console unique, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan, directeur général Application Server Group, chez Microsoft, au cours d'une présentation consacrée à ces technologies pendant la conférence TechEd à Atlanta (du 16 au 19 mai).

La plateforme middleware nouvelle génération de Microsoft doit permettre aux entreprises de gérer un ensemble d'applications qui peuvent être exécutées soit en interne, soit en externe dans une implémentation du service cloud Azure de Microsoft. Selon Seetharaman Harikrishnan, AppFabric permettra de simplifier la gestion des applications multi niveaux. « En particulier, les administrateurs ont eu du mal à gérer le niveau intermédiaire d'applications 3- tiers classiques, » a t-il déclaré. « De nombreuses entreprises ont standardisé le front-end de leur applications, le plus souvent en faisant appel à une interface de type navigateur basé sur un serveur Web, » a t-il expliqué. « Et ils ont normalisé les bases de données dans le back-end. Mais le niveau intermédiaire est resté un casse-tête en matière de gestion, » a-t-il ajouté. 

C'est dans cette couche middleware, comme la nomme Microsoft, qu'est traité l'échange d'informations entre différentes applications, et où sont effectués, par exemple l'authentification des utilisateurs, le workflow et les services de messagerie. « Ce niveau intermédiaire n'a pas suscité beaucoup d'intérêt et laisse un peu à désirer, » a déclaré le directeur général. « C'est le problème des silos. » Chaque composant logiciel a un potentiel particulier, et est affecté à une fonction unique selon une structure qui résulte d'une architecture informatique dite en silos centrée autour de lignes de métiers, qui limite le partage des ressources.

Simplifier le middleware

« Azure AppFabric pourrait radicalement simplifier cette couche intermédiaire, » a t-il affirmé, notamment en offrant un ensemble de services préconfigurés pour fonctionner ensemble, ce qui permettrait aux développeurs de composer des applications en fonction du service. AppFabric Azure, qui fait partie de la plateforme Windows Azure, comporte déjà un certain nombre de produits différents, y compris un service de contrôle d'accès, un mécanisme de mise en cache et un service d'intégration qui s'appuie sur plusieurs fonctionnalités de BizTalk Server. Le nouvel ensemble permet de simplifier la procédure pour assembler ces autres services pour former des applications. « Cela devrait être facile pour vous de découvrir ces fonctionnalités et de les utiliser tout simplement, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan.

AppFabric Developer Tools et AppFabric Application Manager font parti des nouveaux composants. Les outils de développement se présentent sous la forme d'un add-on pour Visual Studio. Celui-ci permet aux développeurs de composer des applications en rassemblant différents services sur une même palette. AppFabric Application Manager joue le rôle de runtime qui peut contrôler le fonctionnement et les performances de chaque application, ainsi que les services de base qu'elle utilise. Pour fonctionner, cette configuration nécessite aussi un nouvel ensemble d'extensions .NET Framework. Appelé Modèle de composition, il fournit les éléments pour décrire et assembler les composants dans une application.

Pendant le TechEd, Microsoft a également annoncé la sortie d'une nouvelle preview du Service Bus d'AppFabric. Cette version permettra la connectivité via REST (Representational State Transfer) ou HTTP API (interfaces de programmation d'application). Ainsi, Java et les applications basées sur PHP pourraient communiquer avec les applications AppFabric via ces API. Microsoft prévoit normalement de livrer AppFabric en 2012. Ces dernières années, l'éditeur a déjà livré plusieurs CTP aux professionnels des départements informatiques pour leur permettre de se familiariser avec cette technologie.

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(23/05/2011 10:27:35)

Entretien André Brunetière, directeur R&D et stratégie de Sage France

Comment Sage envisage-t-il l'évolution de son catalogue produit ?

André Brunetière : Bien sûr, nous allons poursuivre le développement de notre catalogue de logiciels voués à être installés au sein même des entreprises. Mais nos partenaires savent dorénavant que nous allons également élargir le nombre d'applications que nous diffusons en mode SaaS et proposer, en outre, des solutions hybrides. Le mode de fonctionnement de ces dernières consiste à installer l'applicatif chez les clients mais à héberger les données dans le cloud. De cette façon, nous continuerons de satisfaire les utilisateurs habitués à des interfaces Windows et à un temps de réponse rapide. Dans le même temps, nous permettrons aux utilisateurs distants d'accéder aux mêmes données à travers une interface spécifique. Cette stratégie produit à trois niveaux (mode traditionnel, SaaS et hybride) nous paraît être la plus judicieuse dans la mesure où considérer que tous les clients peuvent se satisfaire d'un modèle SaaS à 100% est suicidaire.


Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici
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(20/05/2011 14:32:00)

Gestion des talents : SuccessFactors mise sur une forte croissance en Europe

Moins connu que Salesforce.com et dix fois moins lourd, SuccessFactors compte pourtant davantage d'utilisateurs que le spécialiste du CRM en ligne. Il est vrai que sa propre solution de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service) concerne potentiellement tous les utilisateurs d'une entreprise(*). Et si son fondateur et actuel PDG, Lars Dalgaard, n'est pas encore aussi connu que Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, ce n'est pas faute de manquer d'enthousiasme et d'énergie. Ce dirigeant de 43 ans a fondé SuccessFactors il y a tout juste dix ans, sur une idée qu'il avait mise en oeuvre dans ses précédentes fonctions (il fut dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis) : mettre les collaborateurs à l'unisson des objectifs à réaliser afin d'exécuter efficacement la stratégie de l'entreprise.

Début 2011, sa société comptait 3 200 clients dans 168 pays et l'éditeur réunissait cette semaine ses utilisateurs européens à Amsterdam (350 participants, du 19-20 mai). Pour constituer ce que propose aujourd'hui la suite BizX se sont ajoutées au fil des développements et des acquisitions, la gestion des talents, des rémunérations et des successions, les fonctions de RH en self-service, l'analyse et la planification des ressources (avec l'apport d'Inform puis YouCalc), le suivi des actions de formation (avec l'acquisition de Jambok et de Plateau) et des fonctions de collaboration de type social (avec CubeTree, notamment).

Cette suite intégrée (l'offre de Plateau est en passe de l'être) est mise en oeuvre dans une architecture multitenant, accessible en ligne sur abonnement. Elle vient concurrencer les solutions SIRH traditionnelles (fournies par Oracle/PeopleSoft ou SAP, notamment), mais rencontre aussi, sur son terrain, des solutions SaaS comme celles de Taleo ou CornerStone OnDemand, notamment. En dix ans, la suite BizX a été mise à jour une centaine de fois, soulignait hier Lars Dalgaard, à Amsterdam. 

Société Générale déploie au niveau mondial

Le dirigeant de SuccessFactors se démarque un peu de l'image courante du fournisseur de logiciels. Il insiste sur l'investissement que sa société a réalisé sur le support aux utilisateurs et rappelle que sa suite a été conçue pour une adoption aisée : « It's built for adoption, not for transaction ». Mais il prône aussi le droit à l'erreur et les relations basées sur la confiance, jusqu'à placer un coeur dans le logo de sa société. Avec un curieux slogan : « It's time to love work again ». En écho à ses déclarations, à Amsterdam, il a fait largement intervenir ses clients (Irish Life & Permanent, Hilti, Allianz, Premier Farnell, Vallourec, Colt, PON...) avec un focus sur le projet de Société Générale, engagée dans une vaste reconquête d'attractivité des talents.

Didier Di Marco, directeur du système d'information des ressources humaines de la banque française, a souligné le défi que représente la mise en place d'un système RH globalisé à l'échelle mondiale nécessitant la mise en place d'une nouvelle organisation. Alors que chaque filiale disposait de systèmes disparates, des processus standardisés ont été mutualisés pour la gestion des performances RH, hormis la paie. Cette année, l'application, déployée en 25 langues, couvrira 50 pays.

Un datacenter aux Pays-Bas

Parmi ses grands clients européens, SuccessFactors compte aussi Siemens et Nestlé et, outre-Atlantique, des poids lourds comme Coca Cola. L'Europe est l'un des principaux objectifs de croissance pour l'éditeur basé à San Mateo. « Il devrait constituer notre marché le plus important dans les dix prochaines années », prévoit son PDG d'origine danoise. Cette année, l'objectif est de doubler le chiffre d'affaires. De ce côté-ci de l'Atlantique, la suite BizX est hébergée sur un datacenter installé aux Pays-Bas. Au poste de vice-président Europe du Sud de la société, on retrouve Pierre Soria qui dirigea pendant plusieurs années la filiale française de Salesforce.com. Cotée au Nasdaq depuis 2007, SuccessFactors a planifié une introduction à Euronext pour les prochaines semaines (elle devrait se faire incessamment).

Valorisée à 2,6 milliards de dollars

A Amsterdam, Lars Dalgaard a par ailleurs présenté à ses clients une partie de son conseil d'administration, dont son président, Doug Burgum. Cet ancien vice-président de la division Applications de Microsoft, qui dirigea l'éditeur d'ERP Great Plains, pilota en son temps l'acquisition du Suédois Navision par la société de Bill Gates. Au board de SuccessFactors figure aussi John Schwarz, ancien CEO de SAP Business Objects. A l'instar de nombreux acteurs du modèle SaaS, la société de Lars Dalgaard est valorisée plus de dix fois le montant de son chiffre d'affaires annuel. Sa capitalisation boursière atteint en ce moment 2,67 milliards de dollars (à titre de comparaison, celle de Salesforce.com s'élève à 19,19 Md$).

(*) Avec l'éditeur Plateau, qu'il vient de racheter, SuccessFactors totalise environ 15 millions d'utilisateurs (8 millions avec l'acquisition). Centré sur les applications de gestion de la relation client, Salesforce.com compte entre 3 et 4 millions d'utilisateurs et 97 700 clients.
SuccessFactors a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 205,9 millions de dollars (+35%) quand Salesforce.com bouclait son exercice fiscal, fin janvier 2011, sur un chiffre d'affaires de 1,657 Md$ (+27%).
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(17/05/2011 10:33:11)

André Brunetière devient directeur R&D et stratégie de Sage France

André Brunetière a la tête de la R&D et de la stratégie de Sage France. Un poste nouvellement créé qui consiste à assurer la cohérence entre la R&D et le marketing produits. La R&D proprement dite comprend 500 collaborateurs chez Sage France, sur un total de 2 400 salariés.

André Brunetière a débuté en 1988 chez Rhône Poulenc Agro, comme ingénieur de recherches, avant d'intégrer le cabinet de conseil en organisation Bruno de Courrèges, dont il devient le directeur en 1996. Deux ans plus tard, il rejoint l'éditeur de logiciels Abel, comme directeur des services, il en prend la direction générale en 2002. Abel est racheté par Adonix, lui-même repris par Sage.

En 2005, André Brunetière devient directeur des activités de services, au sein  de la direction Moyennes et Grandes entreprises de Sage. En 2007, il devient directeur général d'une division, et, en 2009, directeur général des activités verticales.  Il est membre du comité de direction de Sage France.

André Brunetière, 48 ans, est diplômé de polytechnique et docteur en sciences physiques.

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(17/05/2011 10:20:24)

Les 5 conseils du Gartner pour bien migrer vers le cloud

« La DSI doit répondre à un impératif simple : déplacer des applications dans le nuage, note Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner. C'est un choix déconcertant d'architecture, leur décision devant tenir compte des exigences d'une entreprise, des critères d'évaluation et des principes d'architecture. Toutefois, aucune solution n'est une solution miracle, tous les architectes ont besoin de comprendre la migration des applications à partir de perspectives multiples et de critères tels que l'informatique, les compétences du personnel, la valeur des investissements existants et l'architecture de l'application ». Selon le Gartner, les DSI devraient suivre cinq recommandations pour assurer une bonne migration des applications dans  le cloud :

. Ré-héberger les applications, sur un environnement matériel différent, en changeant la configuration d'infrastructure d'applications.  L'architecture des applications n'est pas modifiée ce qui permet de les faire migrer rapidement dans le cloud.  Toutefois, cet avantage principal du IaaS (migrer sans modifier l'architecture) peut se révéler son principal inconvénient, tant qu'une meilleure évolutivité des applications ne sera pas possible.

. Utiliser la rétro compatibilité du PaaS, c'est-à-dire reprendre ses langages, ses cadres et ses contenus. L'inconvénient provient du manque de capacités des plate formes.

. Réviser, adapter ou étendre la base de code existante pour répondre aux exigences de modernisation des applications héritées et pour utiliser les options telles que le changement d'hôte. Cette option permet aux entreprises d'optimiser leurs applications et de tirer parti des caractéristiques des cloud des fournisseurs d'infrastructures. Inconvénient : il faut des frais de développement initiaux élevés pour réviser le code et prévoir un temps suffisant de développement.

. Reconstruire, c'est-à-dire jeter du code pour une application existante et la « ré-architecturer ». Cette reconstruction nécessite de perdre la familiarité acquise avec le code existant, mais elle permet d'accéder à des fonctionnalités innovantes de la plate-forme du prestataire. Le verrouillage est le principal inconvénient, si le prestataire effectue un changement de prix ou de technologie que le consommateur ne peut accepter, abandonnant parfois tout ou partie de son patrimoine applicatif.

. Remplacer, consiste à sacrifier une application, ou un ensemble d'applications, existante et d'utiliser un logiciel du marché comme un service. Une telle option évite d'investir en mobilisant une équipe de développeurs si le besoin est urgent. Inconvénient : la sémantique des données peut se révéler incompatible, de même que l'accès à ces données.

Toute décision de migration d'applications vers le cloud doit être prise dans une réflexion plus large sur la gestion des portefeuilles d'applications, conclut Richard Watson

Illustration principale : Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner

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(16/05/2011 11:49:03)

Citrix pousse les applications Windows vers les Chromebooks

Citrix va utiliser la même technologie que celle mise en oeuvre sur l'iPad, pour permettre aux portables construits par Google et tournant sous Chrome OS, d'accéder à des applications Windows. « L'interface Citrix Receiver pour la virtualisation de bureau et d'applications sous Chrome OS sera disponible cet été, » a affirmé Gordon Payne, vice-président, Desktop Division, Citrix. Les produits de l'éditeur permettront aux services informatiques de conserver les applications hôtes dans leurs centres de calcul et de les délivrer en streaming aux appareils de leurs utilisateurs, que ce soit vers les clients légers, les PC, les smartphones ou les tablettes. Les portables sous Chrome OS imposent d'effectuer toutes les opérations informatiques via le navigateur internet Chrome. Ils seront considérés tout simplement comme « une autre porte d'accès pour les applications déjà disponibles, » a expliqué le vice-président de Citrix.

Une offre complémentaire pour les entreprises

Pour 28 dollars par utilisateur et par mois, Google, en partenariat avec Samsung et Acer, va proposer aux entreprises ses ordinateurs portables sous forme de pack comprenant un matériel, un logiciel et un support technique. Des contrats de trois ans permettront aux utilisateurs d'échanger leur matériel avec les nouvelles versions d'ordinateurs à la fin du terme, ou de troquer leur machine avec une autre, la plus récente, si le matériel s'avérait défaillant. Si le prix peut être attrayant pour certains clients, la migration des utilisateurs d'applications Windows vers Chrome risque de poser problème, en particulier pour les clients qui n'ont installé aucun logiciel de bureau virtuel. Mais les utilisateurs de Citrix auraient la tâche facilitée, du fait que la technologie Citrix Receiver pour Chrome OS est très similaire à celle déjà utilisée pour des applications en streaming délivrées sur leurs appareils. L'éditeur de Fort Lauderdale donnera plus de détails quant au calendrier et au prix de son produit lors de la conférence Citrix Synergy qui doit se tenir plus tard ce mois-ci. Mais, quoi qu'il en soit, la sortie est prévue pour cet été. « Nous venons juste de livrer une version bêta à des clients cette semaine, » a indiqué Gordon Payne.

VMware en retard

VMware, qui a traîné des pieds derrière Citrix pour apporter des fonctionnalités de bureau virtuel à l'iPad, semble dans la même humeur avec Chrome OS. Google a indiqué avoir un partenariat avec VMware pour des fonctionnalités similaires via VMware View, mais Rajen Sheth, le patron de Google Apps a dit qu'il ne savait pas si VMware serait prêt en 2011. «VMware travaille à une version de VMware View qui doit fonctionner avec le navigateur Chrome», a-t-il simplement indiqué.

Selon Gordon Payne, le partenariat entre Citrix et Google a été « dicté par les clients » qui voulaient faire passer leurs utilisateurs sur des ordinateurs portables tournant sous Chrome OS. « Grâce au php/HTML5, Citrix Receiver va créer une expérience utilisateur riche dans le navigateur Chrome, » a déclaré le vice-président de Citrix. « Voilà six mois que les ingénieurs de l'éditeur travaillent sur le projet, notamment pour développer une interface rapide et sécurisée, » a-t-il ajouté. Gordon Payne a montré comment tournaient SAP NetWeaver et Adobe Photoshop dans un onglet du navigateur Chrome.

Un OS sans applications à installer

Rajen Sheth affirme que Chrome OS est le premier système d'exploitation de l'histoire qui n'oblige pas les utilisateurs à installer et à déplacer leurs applications. Toutes les opérations informatiques peuvent être exécutées depuis des services web comme Gmail ou Google Docs, ou passer par le flux du navigateur avec la solution de virtualisation de Citrix.

Lors d'une conférence de presse, certains clients de Google ont pu évoquer leurs expériences avec la version bêta de Chrome OS. Le responsable informatique de Logitech, Sanjay Dhar, s'est dit « enchanté par le produit de Citrix, tout à fait exploitable dans l'entreprise. » Selon une enquête réalisée par Google auprès de ses propres clients, 75% des utilisateurs de Windows pourraient migrer vers Chrome OS, selon différentes modalités, combinant des services basés sur le web, un accès hors connexion à des outils comme Google Docs, et la virtualisation. Contacté par nos confrères de NetworkWorld, Microsoft a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.

Crédit photo : D.R.

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(11/05/2011 17:26:32)

NetSuite propose un ERP "unlimited" pour les grandes entreprises

L'annonce de NetSuite, une compagnie fondée par Evan Goldberg et Larry Ellison,  concerne moins l'arrivée d'un produit spécifique qu'une série de partenariats, de services, d'applications et d'améliorations technologiques destinées à répondre aux exigences des plus grandes entreprises mondiales. Le positionnement représente un changement en soi, puisqu'il éloigne NetSuite de sa base utilisateurs constituée en grande partie, depuis sa création en 1998, de petites et moyennes entreprises. «  NetSuite Unlimited comprend notamment un nouveau partenariat avec l'entreprise de services Accenture, » a déclaré le CEO de NetSuite, Zach Nelson, dans une interview.

« Accenture a créé une application ERP (enterprise resource planning) au sein du logiciel de NetSuite, » a-t-il dit. « En outre, NetSuite a commencé à déployer la solution Exadata DataBase Machine d'Oracle dans son propre datacenter, de manière à pouvoir effectuer des opérations conjointes avec des applications tournant dans le centre de calcul de l'entreprise, » a encore déclaré Zach Nelson. « Au final, Exadata pourrait soutenir de plus larges instances d'applications détenues par des clients de NetSuite, et supporter des charges de travail plus gourmandes en ressources, comme dans l'e-commerce par exemple, » a ajouté le CEO de NetSuite.

Un ERP complémentaire


NetSuite ne s'attend pas à remplacer les solutions équivalentes de SAP et d'Oracle pour devenir le premier système ERP des grandes entreprises. Par contre, le vendeur compte bien servir de deuxième pilier dans une stratégie ERP « à deux tiers», selon laquelle son logiciel pourrait être déployé dans une filiale SAP ou auprès d'un nouveau revendeur Oracle s'installant dans le monde, pour le relier au noyau ERP principal. Microsoft, Epicor et d'autres fournisseurs de systèmes ERP ont adopté une stratégie marketing similaire.

Par ailleurs, Qualcomm aurait signé un contrat pour utiliser NetSuite dans certaines situations. Le logiciel de NetSuite « nous offre l'opportunité de centraliser certains éléments de nos systèmes de commerce électronique et de simplifier davantage encore le processus de gestion, » a déclaré dans un communiqué Peter Rubenacker, vice-président Information Technology chez Qualcomm. NetSuite a également l'intention d'étendre un accord signé avec l'entreprise de commerce électronique Groupon. Le site «la-bonne-affaire-du-jour » pourrait se retrouver sur NetSuite et alimenter 26 marchés internationaux. « La solution permettrait de remplacer des centaines de feuilles de calcul par un système hébergé ERP unique, » indique un communiqué. (...)

(10/05/2011 12:23:48)

Mondial Assistance gère 7 500 prestataires en mode SaaS

Mondial Assistance assure des prestations d'assistance en s'appuyant sur un réseau de 7500 prestataires partenaires opérant dans 150 métiers différents. Ces partenaires étant au coeur de son activité, leur gestion est stratégique pour l'entreprise. Il s'agissait donc d'améliorer cette gestion tant sur les aspects contractuels, tarifaires et comptables que sur la qualité et la richesse des prestations délivrées. La DSI et le service achat du groupe ont donc choisi de mettre en place un outil en mode SaaS (software as a service) sur Force.com et utilisant Sales Cloud de Salesforce.com. Les produits ont été intégrés et adaptés aux besoins par AVS Consulting. Ainsi, 70 utilisateurs pilotent avec un outil unique les 7500 prestataires dans les différents services (juridique, achats...). La plate-forme est notamment connectée au système Mira qui permet de commander aux prestataires des missions.

Un projet déployé par 5 personnes sur 9 mois

Le projet a été mis en oeuvre en neuf mois par une équipe de cinq personnes (235 jours/homme). Le fait que l'application soit en mode SaaS a permis ensuite un déploiement rapide à travers le monde. Le coût exact du projet n'a pas été dévoilé. L'ouverture en production a eu lieu en novembre 2010.
Au bout de trois mois d'exploitation, les 70 utilisateurs ont bien adopté l'outil. Ils ont pu constater une augmentation de la qualité de l'information, une amélioration du pilotage opérationnel des prestataires, une harmonisation des processus de gestion et une personnalisation accrue de la relation avec les principaux partenaires.

Une version 2 de projet, nommé « Athéna », est en préparation. Elle sera interfacée avec la GED de Mondial Assistance pour faciliter la gestion des contrats.µ

Illustration : D.R. (...)

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