Entre 1 et 3% des données circulant sur Internet sont dénuées d'information, et sont utilisées dans les attaques par déni de service distribué (DDOS), selon une étude d'Arbor Networks. Cette société, spécialisée dans l'analyse des trafics réseaux, a surveillé pendant 18 mois les données transitant entre 68 fournisseurs d'accès Internet dans le monde. Arbor Networks a dénombré 1300 attaques par jour en moyenne, avec des pics de 6% et une baisse sensible au moment des fêtes. Dans la majorité des cas, ce sont des serveurs IRC (Internet relay chat, autrement dit de messagerie instantanée) qui sont la cible de ce type d'attaques. Le déni de service distribué est une technique qui consiste à submerger les serveurs Internet de requêtes (en se dissimulant derrière des machines-rebonds, à l'insu de leur propriétaire) afin de réduire les performances des sites Web (temps d'affichage des pages ou d'envoi d'un e-mail), voire de les paralyser pendant quelques minutes. C'est ce qui est par exemple arrivé à Wordpress en février dernier. L'étude souligne en outre que ces attaques sont de plus en plus répétées et difficiles à endiguer.