Le fournisseur de services DXC, né de la fusion de la branche services de HPE et de CSC en 2017, annonce la signature d'un contrat de 5 ans avec Alstom, industriel du ferroviaire présent dans 63 pays et employant plus de 80 000 employés. Cette prestation vise à accompagner l'industriel vers le cloud public et hybride. Avec l'appui du prestataire, Alstom entend mettre en oeuvre une stratégie cloud, permettant à la fois de maîtriser ses coûts, d'urbaniser ses systèmes d'information et de moderniser certaines de ses applications clefs, dont SAP. Notons qu'il ne s'agit pas là d'un mouvement unilatéral vers le cloud public, le contrat prévoyant le maintien d'une infrastructure de datacenters sur site. « Pour accélérer l'agilité de l'entreprise et jeter les bases de la croissance future, nous avions besoin d'une infrastructure sécurisée et flexible », explique Stéphane Detruiseux, directeur de la sécurité de l'information et vice-président de la technologie chez Alstom.

1 000 VM déplacées vers Azure

Portant sur l'intégralité du système d'information de l'industriel et sur 122 sites Alstom, le contrat étend les relations entre l'industriel et DXC, qui remontent désormais à une dizaine d'années. Dans un communiqué, Benjamin Revcolevschi, le directeur général de la société de services pour la France et le Benelux, donne des indications sur la modernisation des infrastructures d'Alstom déjà accomplie, avec une consolidation des applications et l'unification des fonctions de stockage, de réseau et de calcul dans une solution unique et hautement virtualisée : « Ainsi, DXC a déplacé plus de 1000 machines virtuelles vers Microsoft Azure sans interruption et continue de fournir un support opérationnel pour l'infrastructure de calcul, de stockage, de base de données, de sécurité et SAP d'Alstom » , illustre-t-il.

Sur sa dernière année fiscale, qui s'est terminée le 31 mars dernier, Alstom a engrangé un chiffre d'affaires de 16,5 Md€, pour un résultat net de 292 M€. En dehors de la modernisation de ses systèmes d'information, l'industriel travaille sur plusieurs innovations visant à embarquer la technologie au coeur de ses offres. Citons par exemple le train autonome, au travers du projet ATO (Automatic Train Operation) visant à optimiser l'exploitation, à augmenter la capacité des lignes, à réduire la consommation d'énergie tout en améliorant le service offert aux passagers.