AMD espère se démarquer de ces derniers grâce à deux technologies issues de SeaMicro - une micro-carte mère qui intègre les nombreux composants d'une carte mère traditionnelle, ce qui permet la conception de serveurs très denses, et son bus fabric Freedom qui peut connecter des milliers de serveurs dans un cluster avec une faible latence et à un coût relativement faible. «La technologie Freedom est la sauce secrète, c'est ce qui fera que les serveurs AMD seront différents des autres fournisseurs», a dit Mme Su.

De son côté, Intel a déclaré qu'il ne produira pas de processeurs ARM, en partie parce qu'il ne veut pas payer une redevance à ARM sur chaque puce. Mais ile fondeur de Santa Clara indique avoir travaillé dur pour réduire la consommation d'énergie de ses puces pour serveur et reste confiant dans sa feuille de route technologique. À la fin de l'année, la firme californienne va lancer une puce basse consommation pour serveur connue sous l'appellation Centerton, et l'année prochaine suivra un processeur baptisée du nom de code Avoton. «Nous allons proposer ce qui est requis par les clients - une puce basse consommation, avec un support complet des fonctionnalités serveur clés, et la compatibilité logicielle pour permettre d'utiliser les applications actuelles et ne pas imposer une migration», a déclaré par courriel un des porte-paroles d'Intel, Radek Walczyk, à notre confrère d'IDG NS, James Niccolai à San Franscico.

Cela ne permettra toutefois pas à Intel de rattraper l'avance prise par AMD avec son bus fabric Freedom. «Pensez à la puce, comme à la moitié de la bataille », a déclaré l'analyste Patrick Moorhead. «La partie de la bataille [qu'Intel] n'a pas encore disputé est le bus Freedom qui fait que des centaines ou des milliers de serveurs parlent les uns aux autres. C'est de la magie que des gars comme Calxeda et AMD apportent sur la table."