Selon Microsoft, la Commission Européenne n'examine pas avec le soin qu'elles méritent des « preuves essentielles» de son application à satisfaire les exigences de Bruxelles. L'éditeur vient de fournir une ultime réponse formelle à la Commission, dans un document de 75 pages. Microsoft espère ainsi pouvoir échapper à l'amende quotidienne de 2 ME, dont le menace Bruxelles pour ne pas avoir respecté la décision prononcée contre lui en mars 2004. Dans un communiqué, l'éditeur explique avoir consacré plus de 30 000 heures homme à la création de plus de 12 000 de documents techniques détaillés ouverts aujourd'hui à licence. Mais selon un expert indépendant, Neil Barrett, cette documentation est « sans intérêt ». La Commission n'a pas accueilli plus chaudement la proposition de Microsoft d'ouvrir l'accès au code source des protocoles de communications de ses logiciels serveurs. Selon Bruxelles, cette ouverture n'aidera pas les concurrents du géant de Redmond à bâtir une offre concurrente interopérable. Et de souligner que la Commission n'a pas demandé à Microsoft de fournir ce code mais « des spécifications complètes et précises ». Dans un communiqué, la Commission Européenne a accusé réception des dernières réponses de l'éditeur, leur promettant « un examen attentif ».