La version 5 de la plate-forme Amberpoint, destinée à la supervision des architectures orientées services (SOA), s'enrichit de fonctions pour définir et appliquer des règles à l'exécution des services Web existants. L'outil permet de découvrir et de visualiser de manière automatique les différents services déployés, puis de les surveiller grâce à des agents. Désormais, la solution intègre un module, le Policy Manager, qui permet de bâtir ses propres règles ou de les importer depuis d'autres outils. Ces « polices » peuvent ensuite être appliquées à différents services, plusieurs critères permettant de préciser où, quand et comment elles doivent être déployées : parmi ces critères, le système d'exploitation cible, le type de services, l'environnement conteneur de ces services... Des règles d'authentification strictes peuvent ainsi être attribuées aux services situés sur des serveurs de production, tandis que des règles plus souples seront associées aux services des serveurs de test. Quelques modèles de contrats sont fournis avec la solution, en particulier pour la gestion de la sécurité. Les standards WS-Security et SAML (gérés par le consortium OASIS) sont pris en charge afin de faciliter la mise en place et le partage de règles de sécurité au sein d'architectures orientées services. La solution s'appuie également sur la spécification Web Services Policy Attachment, mise au point par un groupement d'éditeurs. Par ailleurs, cette version d'Amberpoint supporte la plupart des composants d'une architecture SOA : services Web basés sur XML et les protocoles SOAP (Simple Object Access Protocol) ou HTTP (Hypertext Transfer Protocol), mais aussi Enterprise JavaBeans ou encore les bus de messages. Actuellement, seuls les services gérés par Amberpoint peuvent se voir appliquer des règles automatiquement, mais les futures versions de la plate-forme devraient étendre ces capacités à des solutions tierces, comme celles de Reactivity pour sécuriser les SOA. Prix : à partir de 10 000 € HT par processeur.