Historiquement, EBP proposait ses logiciels aux petites entreprises. Cela fait maintenant cinq ans que la société a lancé sa ligne PME pour cibler les organisations de 20 à 250 salariés. Où en est votre développement auprès de ce segment de clients ?

Même si le lancement de la ligne PME date de plusieurs années maintenant, les ventes de ces solutions connaissent toujours une croissance de chiffre d'affaires de l'ordre de 30% par an. Nous avons bâti un réseau de revendeurs certifiés qui a l'exclusivité de leur commercialisation. Il est aujourd'hui constitué de 200 revendeurs qui génèrent actuellement 60% du chiffre d'affaires global issu de nos ventes indirectes. Les 40% restant proviennent de l'activité des revendeurs de nos logiciels pour petites entreprises (PE). Nous sommes contents d'être aujourd'hui un acteur reconnu sur le marché des PME car cela n'était pas gagné d'avance.

EBP a commencé à livrer des versions SaaS de ses logiciels en février 2013. Quels sont les résultats de vos ventes sur ces produits ?

Nos résultats sur le marché du SaaS sont encore modestes. Ils ne représentent qu'environ 10% de nos ventes indirectes et nous équipons jusqu'à présent 5 000 utilisateurs. Il faut bien comprendre que la stratégie d'EBP n'est pas de faire passer ses clients au SaaS à tout prix. Certes, ce mode de consommation des logiciels représente l'avenir et a un véritable intérêt pour les PME. Mais, il y a encore un très gros marché pour les licences et l'intérêt du SaaS varie en fonction des applications concernées. A titre d'exemple, les entreprises qui utilisent un logiciel comptable préfèrent disposer des applications sur leurs PC, notamment parce que le comptable d'une entreprise est rarement mobile. Dans le domaine de la gestion commerciale, en revanche, l'intérêt est évident. Et pour les clients qui veulent profiter du modèle tarifaire du SaaS tout en utilisant des applications on-premise, nous proposons ces dernières en mode souscription.