Présent dans 150 pays, le groupe de cosmétiques L'Oréal s'appuie sur plus de 85 000 collaborateurs pour générer un chiffre d'affaires de l'ordre de 32 milliards d'euros. Fondé sur une vision technique par le chimiste Eugène Schueller au début du XXème siècle, le groupe se définit désormais comme une « Beauty Tech company ». Elle utilise à cette fin de très nombreuses données pour assurer son pilotage à tous points de vue. Mais la présence mondiale du groupe oblige d'une part à respecter de multiples législations locales et d'autre part à permettre un pilotage au plus près de chaque marché. Pour cela, L'Oréal a décidé de mettre en oeuvre un seul et unique datawarehouse solide, conforme aux réglementations et respectueux de l'environnement. L'Oréal a finalement choisi de déployer ce datawarehouse dans le cloud de Google (Google Cloud Platform, GCP) en s'appuyant sur les outils proposés par la firme de Mountain View.

En tout, la plate-forme de données de L'Oréal traite 100 To de données de production auxquelles s'ajoutent 20 To de données chaque mois. Les traitements en SQL utilisent BigQuery, le module BigQuery Omni permettant d'ajouter des données émanant d'autres entrepôts ailleurs dans le cloud ou on premise. L'usage de GCP permet une approche serverless/NoOps : les développeurs n'ont plus à se préoccuper d'administrer des serveurs ou des infrastructures, ces dernières s'ajustant aux besoins, même si les informaticiens disposent d'une supervision de bout-en-bout. Les exigences en matière de sécurité et de confidentialité des données sont très élevées chez L'Oréal et la plate-forme a répondu à ces exigences, notamment grâce au chiffrement constant. Partout dans le monde, les collaborateurs (à ce jour environ 5000 utilisateurs) disposent d'outils accessibles à la demande. Enfin, avec Google Cloud Carbon Footprint, L'Oréal peut estimer l'empreinte environnementale de ses traitements.