« La transformation digitale repose sur un état d'esprit plus que sur de la technique, même si celle-ci demeure nécessaire » a lancé Miguel Valdes-Faura, PDG fondateur de BonitaSoft le 7 mars à l'occasion de son événement Bonita Days 2017. Bien sûr, les bonnes technologies doivent être choisies et implémentées mais la réussite des projets suppose le bon état d'esprit. Pour le PDG, il est nécessaire de mettre en place des projets courts et agiles assurant des bénéfices rapides et adaptés en fonction des retours terrain.

Les solutions proposées par l'éditeur exécutent des processus métier avec des données internes comme extérieures en fonction d'événements aussi bien liés aux utilisateurs (saisies...) qu'externes (par exemple : un événement dans un logiciel tiers). Si, pour l'éditeur, la mise en oeuvre demeure du domaine de la DSI, les métiers doivent maîtriser les processus et avoir la capacité à réaliser une amélioration continue de ces process en toute autonomie. En cas de changement lourd, l'intervention de la DSI demeure nécessaire. « Le low code n'est pas du no code » a répété plusieurs fois Miguel Valdes-Faura.

La roadmap annoncée

Dans l'année qui vient, la roadmap de l'éditeur prévoit la sortie de la version 7.5 de Bonita BPM, de Bonita Cloud 1.0 et enfin de Bonita Intelligent Module. Ce dernier réalise une analyse prédictive de l'exécution des processus et signale les potentiels dysfonctionnements. Quant à Bonita Cloud 1.0, il ne s'agit que d'un packaging d'outils utilisés en interne chez l'éditeur pour déployer de manière automatisée (en 5 à 7 minutes au lieu de plus d'une heure) Bonita BPM dans un conteneur Docker sur un cloud de type Amazon via des scripts Python, y compris en paramétrant la base de données (Bonita Soft est compatible avec MS-SQL, Oracle, PostgreSQL et MySQL). La compatibilité avec Azure est envisagée.