Bull a été victime de mouvements spéculatifs autour de son titre les lundi 13 et mardi 14 octobre.

Un article publié dans "Les Echos" ce lundi présentait des avancées au sujet de la nécessaire recapitalisation de l'entreprise. L'action du constructeur a ainsi bondi à 0,84 ¤ (+ 42,37 % par rapport au cours de clôture de la veille, 0,59 ¤) avant de redescendre d'une dizaine de centimes. Bull a aussitôt réagi en indiquant que "rien de significatif ne s'est passé sur le plan de la restructuration financière de Bull entre son dernier communiqué du 15 septembre et la situation présente. Il n'y a donc aujourd'hui aucune nouvelle susceptible d'entraîner des variations importantes du cours de l'action".

Tout mouvement spéculatif autour du titre ne peut que gêner la délicate mission de Pierre Bonelli. Le PDG de Bull doit en effet assurer la recapitalisation de son entreprise, en tenant compte notamment des porteurs d'obligations convertibles en actions Océane et de la nécessité de rembourser une dette abyssale dont les 450 M¤ dus à l'Etat. Or, plus la cotation du titre sera élevée, plus un éventuel repreneur payera cher son entrée au capital du constructeur.

Cités par "Les Echos" comme pouvant contribuer à la recapitalisation de Bull, ni NEC ni France Télécom n'ont souhaité apporter de commentaires. Ces deux sociétés possèdent actuellement 16,9 % du constructeur.