Après les péripéties de la naissance d'un second cloud souverain, à la suite du départ de Dassault Systèmes, SFR allié avec Bull et la Caisse des dépôts annoncent le lancement de Numergy. Pour mémoire, le budget de cette société est de 225 millions d'euros, dont 75 apportés par l'Etat via le FSN (fond national pour la société numérique).

Philippe Tavernier a été nommé président de Numergy. Il était auparavant président de Sogeti France (plus de 6 000 collaborateurs et plus de 500 millions d'euros de CA), président du Comité central d'entreprise du groupe en France et 1er vice-président de Syntec Numérique chargé des questions sociales. A noter que pour son concurrent, le cloud formé par Orange et Thalès, c'est Patrick Starck, ancien président de HP France, qui va en prendre les rênes.

Se définissant comme « une centrale à énergie numérique », Numergy comprendra à terme 400 collaborateurs. Elle lance une première offre de serveurs virtuels, avec des ressources à la demande (serveur, stockage et réseau). Prochainement, la société va proposer un service dédié aux jeunes pousses à travers une solution de développement, production et intégration. L'ensemble de ses offres repose sur une architecture nationale, sécurisée. Numergy recrute des partenaires, distributeurs, SSII, éditeurs de logiciel et même opérateur de télécom.