Alors qu'Intel vient tout juste de présenter officiellement son processeur Atom destiné aux ultraportables, les concurrents n'en finissent plus de s'aligner sur ce secteur. Dernier arrivé, nVidia et sa gamme Tegra. Basée sur un coeur ARM 11 cadencé entre 600 et 800 MHz, la plateforme comprend également un processeur graphique ULP GeForce, un coeur de décompression HD (pour encoder et décoder des vidéos jusqu'en 1080i) et un autre pour traiter les images Jpeg jusqu'à 12 millions de pixels. « C'est un ordinateur complet sur une puce », résume Michael Rayfield, responsable du groupe Mobile Business pour nVidia. Au-delà des simples ultraportables dédiés au surf sur Internet (netbooks économiques comme l'Eee PC d'Asus, ou Mobile Internet Device comme le Q1 de Samsung), cette plateforme vise l'ensemble des produits nomades, des smartphones (avec l'APX 2500, annoncé lors du Mobile World Congress de Barcelone) aux ultraportables classiques, en passant pourquoi pas par les baladeurs audio-vidéo. Nvidia promet en effet une autonomie de plus de 10 heures en lecture de vidéo, ou d'une journée entière en fonctionnement continu. Outre l'APX 2500, cette gamme comprend deux autres modèles, le Tegra 600 (à 700 MHz) et le Tegra 650 (à 800 MHz). Ils sont destinés à des machines fonctionnant sous Windows CE ou Windows Mobile, mais d'autres systèmes d'exploitation (dont ceux basés sur Linux) ne sont pas exclus. Les premiers produits utilisant cette plateforme devraient être commercialisés d'ici à la fin de l'année.